Algérie

La BNA s'installe au Sénégal


De la phase d'étude à la phase de concrétisation, l'ouverture des représentations bancaires, à l'international se confirme et se précise. Ce n'est qu'une question de temps avant de voir les filiales des banques publiques, opérationnelles sur les places financières internationales.Un laps de temps confiné dans l'exercice de cette année, comme cela a été prévu par le Plan d'action du gouvernement. C'est précisément ce qu'a confirmé le directeur général de la Banque nationale d'Algérie, Mohamed Lamine Lebbou, précisant que «la Banque nationale d'Algérie (BNA) entend ouvrir une filiale au Sénégal avant la fin de l'année en cours. Cette dernière sera une banque générale visant à accompagner et à aider les opérateurs algériens à accéder aux marchés africains Cette opération s'inscrit dans le cadre de la stratégie de déploiement, à l'international, de la B.N.A, dont le premier lancement se fera en Afrique». D'une importance capitale, le respect des échéances et du timing assigné à la réalisation des réformes, consolide l'aboutissement à des résultats probants. Ces derniers s'inscrivent, en premier lieu, sur le renforcement du déploiement de l'économie algérienne à l'étranger, notamment en Afrique, une politique qui commence à porter ses fruits, après les étapes majeurs traversées en matière de renouvellement des institutions, et de redressement des indicateurs macroéconomiques.
Le volume des accords et des partenariats signés avec les pays africains s'accentue d'une façon inédite, ce qui nécessite un accompagnement fort des institutions bancaires afin de soutenir les investissements, et asseoir des bases solides en matière d'exportation et d'échanges commerciaux. Il y a lieu de convenir que cette ouverture vers l'extérieur intervient dans une phase de déploiement de l'économie nationale. Au vu des événements et des rendez-vous économiques importants, tels que l'entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine, le rôle de l'Algérie ne peut que gagner en force et en crédibilité, à travers la présence de représentations bancaires. Il s'agira d'intervenir directement sur le contrôle des flux financiers, et sur l'assurance des transferts.
Des atouts supplémentaires qui émanent d'une revendication largement exprimée par les opérateurs et les différents patronats. Conscient de l'importance du marché africain et des opportunités en or qu'il offre, ces derniers visent à développer leurs activités et rentabiliser leurs partenariats, en s'appuyant sur des banques qui les soutiennent, d'autant plus que la présence des banques à l'étranger, permettra de mieux canaliser l'épargne de la diaspora algérienne et favorise, par conséquent, le transfert des devises. Autant dire que l'objectif est, sans conteste, d'établir un réseau bancaire qui puisse répondre aux besoins d'une stratégie de déploiement qui ne fait que s'accélérer.
L'heure est à la jonction des efforts et des actions pur les orienter dans la même direction, en l'occurrence la diversification de l'économie nationale. Il faut dire, à ce titre, qu'une réforme bancaire forte apportera les assurances et les garanties nécessaires pour les échanges et les partenariats, et renforcera la crédibilité des opérateurs algériens à l'étranger.
Dans tous les cas de figure, ces actions attestent, sans ambiguïté, que les changements annoncés sont en train de s'opérer sur le terrain. On est loin du temps où les annonces et les promesses étaient érigées en mode de fonctionnement.
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