Algérie

La blessure émotionnelle de l'abandon parle beaucoup.



La blessure émotionnelle de l'abandon parle beaucoup.
La blessure émotionnelle de l'abandon parle beaucoup.

Elle n'aime pas le vide. Elle n'aime pas l'absence.

Elle cherche sans cesse le lien, la connexion.

Il faut qu'il y ait quelqu'un au bout. Quelqu'un qui réponde. Quelqu'un qui manifeste sa présence, une présence.

Ainsi, la blessure émotionnelle de l'abandon ne se sent pas seule, pas abandonnée.

Le souci c'est quelle en devient souvent exigeante. Si la personne ne répond pas pour diverses raisons, ou pas assez vite, la blessure d'abandon s'impatiente, s'inquiète, trépigne, demande, insiste, exige. Elle reproche, juge.

Par dessus tout, elle a besoin d'être rassurée. Elle a besoin de sentir qu'il y a toujours quelqu'un au bout.

Elle devient exigeante, contrôlante, intolérante, et la personne au bout, à bout, finalement lassée, étouffée, s'en ira.

Il est indispensable de développer son autonomie émotionnelle, de nourrir ses projets, ses centres d'intérêts personnels, pour vivre bien avec soi même et avec les autres.

L'avantage à développer son autonomie émotionnelle est de ne plus avoir besoin d'être sans cesse rassuré par l'autre.

Les relations, quelles qu'elles soient, deviennent alors fluides et harmonieuses.

Marie Chauderon



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