Algérie

La biodiversité en Algérie



La biodiversité en Algérie
«Les enjeux actuels liés à l'amélioration des connaissances de la biodiversité algérienne sont toujours d'actualité pour la protection des espèces menacées qui est une des priorités à realiser dans les meilleurs délais afin de stopper la perte et la régression de certaines espèces emblématiques», a indiqué hier le directeur général de l'Agence nationale pour la conservation de la nature (ANN), Ayad Hanafi, lors dune journée d'étude sur la biodiversité.L'Algérie déploie beaucoup d'efforts pour la conservation de la biodiversité dans le bassin méditerranéen à travers notamment le ministère de l'Agriculture et de Développement rural, la direction générale des forêts et le Commissariat national de littoral. La création des parcs nationaux et le classement de sites Ramsar sont très importants pour la conservation de la biodiversité en Afrique du Nord. Ainsi, l'Algérie compte 10 parcs nationaux qui abritent des espèces endémiques à l'Afrique du Nord, comme le macaque de Barbarie, le cerf de Barbarie, le mouflon à manchette et le cèdre de l'Atlas, ou des espèces endémiques à l'Algérie comme la sittelle de Kabylie. L'Algérie a classé 50 zones humides importantes pour les oiseaux migrateurs selon la convention Ramsar. Actuellement, la conservation est menée principalement par les services de l'Etat, d'où l'importance de renforcer la société civile afin qu'elle puisse agir de manière complémentaire, notamment pour renforcer l'adhésion des populations riveraines. En outre, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (Dgrsdt), qui a présenté une communication sur le sujet, a précisé que l'Algérie possède un écosystème «très varié», à savoir côtier, montagnier, forestier, steppique, saharien, soulignant que «chaque écosystème renferme une diversité biologique importante». Il est à noter que le gouvernement a mis en place une stratégie nationale sur la diversité biologique, élaborée et adoptée en 2000, et qui contient neuf volumes relatifs à la préservation de la biodiversité. Dans le cadre de cette stratégie, «nous avons pu recenser, a-t-elle relevé, une diversité surtout floristique de 3 139 espèces végétales, dont 50 % sont rares, voire très rares, tandis que certaines sont endémiques comme le pin noir qui n'existe qu'à Tikjda dans le Djurdjura, ou le cyprès du Tassili». Ainsi, la célébration de cette Journée se concrétise par une convention-cadre de collaboration entre l'ANN et la DGRST pour la mise en ?uvre de projets mixtes dans les domaines scientifiques, techniques, d'éducation environnementale et de sensibilisation. A noter que lors de cette Journée sur la diversité biologique, il a été examiné plusieurs autres thèmes, entre autres: «Est-ce que la biodiversité peut contribuer à un développement durable', comment peut-on faire une projection pour l'avenir de la biodiversité biologique en Algérie', quels sont les dangers encourus pour la biodiversité et quels sont les moyens et les méthodes pour protéger la richesse biologique existante.




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