Algérie

La bête impériale (II)


La bête impériale (II)
«S i l'on croit les sources secondaires aujourd'hui disponibles, les armées secrètes se sont retrouvées impliquées dans toute une série d'actions terroristes et de violations des droits de l'homme pour lesquelles elles ont accusé les partis de gauche afin de les discréditer aux yeux des électeurs.
Ces opérations, qui visaient à répandre un climat de peur parmi les populations, incluaient des attentats à la bombe dans des trains ou sur des marchés (en France), l'usage systématique de la torture sur les opposants au régime (en Turquie), le soutien aux tentatives de coups d'Etat de l'extrême droite (en Grèce et en Turquie) et le passage à tabac de groupes d'opposants.» Ainsi, des attentats des «années de plomb» en Italie au conflit en Afghanistan, de la guerre du Kosovo à l'agression contre la Libye et de la déstabilisation de la Syrie à la préparation d'une attaque contre l'Iran, le terrorisme est l'un des moyens privilégiés par cette force qui se prétend à caractère défensif pour l'accomplissement de ses objectifs. Plus explicitement, aujourd'hui, pour déstabiliser les pays qui contestent cette politique hégémonique américaine, on assiste à une instrumentalisation tous azimuts du terrorisme islamique sous l'impulsion des Etats-Unis avec l'aide de ses alliés que sont l'Arabie saoudite et le Qatar : on l'a vu à l''uvre, notamment en Serbie, en Tchétchénie, en Libye et en Syrie. Ainsi, le terrorisme est plus généralement au c'ur de la doctrine et des stratégies militaires des démocraties occidentales, tout particulièrement celles des Etats-Unis qui les mettent en 'uvre, notamment par l'entremise de l'OTAN. Il convient aussi de souligner le caractère raciste de cette doctrine impérialiste dans la mesure où l'on tente d'imposer une logique du «musulman coupable par nature», «le «musulman» est à la base de l'institutionnalisation de la torture par les Etats-Unis qui peuvent ainsi soumettre à des traitements inhumains des milliers de personnes à travers le monde 'Guantanamo n'étant que l'un de ces camps de torture dirigés par l'administration américaine ' sur la base d'un simple soupçon de «terrorisme», soupçon qui ne fait l'objet d'aucun contrôle judiciaire. La culpabilité d'un musulman n'a pas besoin d'être prouvée, elle se déduit de son être même. Il s'agit là d'une forme radicale de racisme pour mieux justifier la prétendue guerre contre le terrorisme et le fameux «choc des civilisations». Cela étant, de quelle démocratie pourraient se parer ces ennemis de l'humanité qui s'appuient sur le dogme de l'infaillibilité démocratique qui veut que les Occidentaux ne puissent mal agir ni commettre des crimes de masse puisqu'ils représenteraient des sociétés démocratiques ouvertes. Ils sont donc libres de bombarder civils et cibles économiques, d'assassiner des citoyens à travers le monde, de déstabiliser des régimes qui ne leur plaisent pas, mais, en fait, ils ne font qu'exercer leur droit du plus fort et leur politique du deux poids, deux mesures. (Suite et fin)
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