Algérie - A la une

La belle et la bête sur l'Entv



La belle et la bête sur l'Entv
«On ne fait pas de politique avec de la morale, mais on n'en fait pas davantage sans.» André MalrauxC'est devenu un rituel, l'émission de débat de l'Entv est en passe d'être la plus ridicule de l'histoire de la télévision publique. Si les candidats ont été à la hauteur, ce sont les journalistes qui sont le plus critiqués dans cette affaire et plus particulièrement la représentante du quotidien Ennahar, Habiba Mahmoudi.Les vidéos de ses bourdes et ses clashs avec les candidats font à chaque passage un tabac sur la Toile et plus particulièrement sur Facebook. Ainsi, après ses couacs avec Ali Benflis, c'est au tour du candidat Moussa Touati de faire les frais de ses attaques. Mais ce dernier ne s'est pas laissé faire et a répondu d'une manière légendaire aux attaques de la représentante d'Ennahar.Curieusement, seul Belaïd et Ouyahia n'ont pas subi les attaques virulentes de la journaliste à la coupe carrée. Ce qui a fait dire à la majorité des observateurs que la journaliste était envoyée en mission spéciale contre certains candidats. En tout cas, cette prestation a graduellement touché la notoriété du journal Ennahar et surtout a fait monter les gens contre l'Entv qui avait autorisé sa présence. Une polémique qui a même touché le 21 boulevard des Martyrs, puisque la majorité des journalistes de la télévision sont en colère contre la direction de l'information pour le choix et le casting de cette émission. «Pourquoi Ennahar nous envoie sa pire journaliste, ils ont pourtant de bons journalistes sur la chaîne'» s'est interrogée une journaliste du service d'information de l'ex-Unique. Il est vrai que contrairement à d'autres journalistes du journal, Habiba Mahmoudi n'a pas été recrutée sur la chaîne Ennahar. La télévision privée d'Anis Rahmani possède pourtant de jeunes et talentueux journalistes comme Ahmed Hafsi, Yasser el Arabi, Mahmoud Himer ou encore Zahida Thabet. Dès lors, pourquoi la télévision algérienne a accepté de garder Habiba Mahmoudi et n'a pas demandé à changer de journaliste. L'autre point soulevé par les journalistes du service d'information c'est l'absence des journalistes des autres journaux, comme El Khabar, El Watan ou encore Echourouk ou Le Quotidien d'Oran. «Pourquoi se focaliser sur la Tribune, l'APS et la radio'», s'interroge un autre observateurs avant d'ajouter «pourtant il y a des journalistes très compétents sur la place d'Alger». D'autres journalistes de l'ex-Unique évoquent même un complot pour casser la télévision publique et la transformer en «Moudjahid de l'audiovisuel».Même si on critique souvent la représentante d'Ennahar, reste que cette émission a donné de bons points à Wahiba Amari, la représentante de l'Entv, qui commence à faire des jalouses dans la rédaction de l'information. Il est vrai que la journaliste à la voix radiophonique a, malgré son manque d'expérience, réagi avec professionnalisme à des situations cocasses et difficiles, notamment quand Ali Benflis a évoqué la libération des journalistes de la télévision du secteur public de la pression politique. Amari avait alors eu le dernier mot en parlant avec sincérité et surtout avec grâce de son métier et sa position de journaliste libre. Une position qui l'a confortée dans sa nouvelle mission et qui l'a rehaussée à la place de «la belle» journaliste de l'émission.amirasoltane08@live.fr




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)