La Belgique a décidé de geler plus d'un milliard d'euros de dépenses «pendant quelques mois» pour se conformer aux exigences de la Commission européenne, a expliqué le ministre belge du Budget, Olivier Chastel, samedi sur RTL-TVI. La Commission européenne a mis en garde le gouvernement belge à propos du budget fédéral 2012, jugeant que le chiffre du déficit prévu par le gouvernement d'Elio Di Rupo était trop optimiste, et a réclamé en conséquence dans une lettre des efforts supplémentaires de 1,2 à 2 milliards d'euros. «La commission nous avait laissé le choix, soit de nouvelles mesures tout de suite en un week-end pour 1,2 milliard, ce que nous nous sommes refusés à faire, ou alors geler un certain nombre de dépenses, l'espace de quelques mois, et c'est cette option-là que nous avons choisie», a expliqué M. Chastel.
La Commission, qui doit se prononcer sur le budget belge le 11 janvier, avait dit, dans sa lettre, attendre une réponse aujourd'hui matin au plus tard. Elle avait en effet proposé une solution de rechange sous la forme d'une réserve budgétaire (...) en gelant (au moins temporairement) certaines dépenses. Mais ce gel ne présage pas des décisions qui seront prises en février, lorsque le gouvernement belge réexaminera le budget, a expliqué M. Chastel. En attendant, selon RTL, le principal poste de dépenses gelé concernera les chemins de fer, à hauteur de 400 millions d'euros. La Défense devra reporter l'achat d'hélicoptères en raison d'un gel de crédits de 177 millions d'euros.
La Commission estime que le gouvernement belge a surévalué le gain de certaines mesures budgétaires ainsi que la croissance économique escomptée, ce que celui-ci conteste. Dans une interview parue samedi dans La Libre Belgique, le gouverneur de la Banque centrale de Belgique, Luc Coene, estime lui aussi que le gouvernement du pays a été trop optimiste en raison des effets de que la politique de rigueur devrait engendrer. «Il est clair que toutes ces mesures vont avoir un effet sur la conjoncture et entraîner un ralentissement plus prononcé que prévu. La Commission fait simplement état de cet élément-là et demande donc à l'Etat belge de faire des efforts supplémentaires», souligne-t-il.
La Belgique a décidé de geler plus d'un milliard d'euros de dépenses «pendant quelques mois» pour se conformer aux exigences de la Commission européenne, a expliqué le ministre belge du Budget, Olivier Chastel, samedi sur RTL-TVI. La Commission européenne a mis en garde le gouvernement belge à propos du budget fédéral 2012, jugeant que le chiffre du déficit prévu par le gouvernement d'Elio Di Rupo était trop optimiste, et a réclamé en conséquence dans une lettre des efforts supplémentaires de 1,2 à 2 milliards d'euros. «La commission nous avait laissé le choix, soit de nouvelles mesures tout de suite en un week-end pour 1,2 milliard, ce que nous nous sommes refusés à faire, ou alors geler un certain nombre de dépenses, l'espace de quelques mois, et c'est cette option-là que nous avons choisie», a expliqué M. Chastel.
La Commission, qui doit se prononcer sur le budget belge le 11 janvier, avait dit, dans sa lettre, attendre une réponse aujourd'hui matin au plus tard. Elle avait en effet proposé une solution de rechange sous la forme d'une réserve budgétaire (...) en gelant (au moins temporairement) certaines dépenses. Mais ce gel ne présage pas des décisions qui seront prises en février, lorsque le gouvernement belge réexaminera le budget, a expliqué M. Chastel. En attendant, selon RTL, le principal poste de dépenses gelé concernera les chemins de fer, à hauteur de 400 millions d'euros. La Défense devra reporter l'achat d'hélicoptères en raison d'un gel de crédits de 177 millions d'euros.
La Commission estime que le gouvernement belge a surévalué le gain de certaines mesures budgétaires ainsi que la croissance économique escomptée, ce que celui-ci conteste. Dans une interview parue samedi dans La Libre Belgique, le gouverneur de la Banque centrale de Belgique, Luc Coene, estime lui aussi que le gouvernement du pays a été trop optimiste en raison des effets de que la politique de rigueur devrait engendrer. «Il est clair que toutes ces mesures vont avoir un effet sur la conjoncture et entraîner un ralentissement plus prononcé que prévu. La Commission fait simplement état de cet élément-là et demande donc à l'Etat belge de faire des efforts supplémentaires», souligne-t-il.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 09/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com