A travers ce livre, l'auteur remonte le temps en évoquant la beauté de Tlemcen. Plusieurs chapitres, entre autres, région conquise par les Romains, les monuments somptueux, la population de Tlemcen, regards sur la périphérie de la ville, rendent compte de la beauté de cette ville qui, tout au long de son histoire, et se déplaçant d'Est en Ouest, a pris successivement plusieurs noms : Agadir, Pomaria, Tagrart et enfin Tlemcen. Les principales étapes de son développement ne sont ainsi que le reflet de faits historiques et de conjonctures particulières qui attestent tous que Tlemcen est une véritable perle du Maghreb qui s'est renouvelée et diversifiée comme tout ce qui vit, au gré des cultures et des civilisations qui l'ont courtisée. Du néolithique à la colonisation française, elle entretint beaucoup de relations avec le pourtour méditerranéen. Plusieurs fois assiégée et détruite, sa population massacrée, Tlemcen résista toujours à toutes les vicissitudes de l'histoire pour constamment renaître, retrouver chaque fois une prééminence prestigieuse dans l'histoire du pays... Capitale politique et intellectuelle par excellence, elle s'est vue se développer à travers les siècles, et compte tenu de sa proximité avec l'Andalousie, les sciences et les arts. Plusieurs savants et intellectuels de renommée et d'importance ont vécu et/ou étudié à Tlemcen, parmi lesquels de grands savants soufis à l'image de Abou Mediene Chouaïb. « A te chanter, Tlemcen, rien n'abattra mon zèle. Je me voue à ta gloire aujourd'hui sans retour, car je t'aime vois-tu, d'un fanatique amour. Et si belle sois-tu, je te rêve encore plus belle », a-t-il indiqué. Le dernier chapitre est consacré à la cité d'aujourd'hui qui a réussi grâce à la manifestation de « Tlemcen capitale de la culture islamique 2011 » à devenir une ville digne de ce nom. Il est à signaler qu'un second ouvrage du même auteur « Les 17 assassinés » paraîtra incessamment. Cet essai évoque un massacre durant la guerre de libération nationale où la France coloniale a violé la Convention relative au traitement des prisonniers de guerre. Impossible donc de ne pas s'intéresser à cette violente action militaire, à ce génocide perpétré dans la cité où réside celui qui a immortalisé l'événement. « A défaut d'une stèle en souvenir des victimes de ce crime de guerre, ce récit se veut un hommage à leur mémoire ! », a-t-il affirmé.
Rabah Douik
« Voyage au c'ur de la cité des Zianides » de Mohamed Medjahdi, édition Timgadiffusion, 170 pages, prix public : 400 DA
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Posté Le : 04/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com