La BEA a été classée cette année deuxième plus grande banque du Maghreb, troisième d'Afrique du Nord et huitième du continent, selon la revue Jeune Afrique qui classe les 200 premières banques africaines.
Il faut savoir que, courant 2011, le capital de la BEA est passé de 24,5 mds de DA à 76 mds de DA. A l'international, la BEA a enregistré des domiciliations de l'ordre 11,4 mds de dollars en 2010, conte 17,3 mds de dollars en 2009. Le nombre des crédits documentaires traités par la BEA a atteint quant à lui 16.562 opérations, soit 7.671 opérations de plus qu'en 2009. Les dividendes générés par ses participations dans cinq banques au Moyen-Orient et en Europe se sont chiffrées à 770 millions de DA. Le portefeuille des participations de la banque est appelé à se développer avec la création d'une société de capital investissement «Rasmal investment Algérie» et d'une société de leasing «Ijar Leasing Algérie» avec des partenaires étrangers.
Un bilan solide
La Banque extérieure d'Algérie (BEA) a affiché un bilan d'activités solide de près de 2.367 milliards mds de DA, soit environ 32 mds de dollars en 2010. C'est un résultat qui conforte sa position de leader sur la place bancaire algérienne et régionale.
«L'exercice clos de 2010 s'est soldé par une masse bilan de 2.367 mds de DA» qui conforte la position dominante de la banque au plan national et régional, avait indiqué Mohamed Loukal, PDG de la BEA.
A fin 2010, les ressources collectées de cette banque publique ont enregistré une progression de 387 mds de DA par rapport à 2009 à 2.039 mds de DA. La part des ressources de Sonatrach dans la banque a, en revanche, évolué de manière proportionnelle à la baisse malgré l'embellie du marché pétrolier. Les ressources du groupe pétrolier dans la BEA se sont établies à environ 13 mds de dollars en 2010, représentant 51,8% des ressources globales, contre 54% en 2009. Ces évolutions traduisent les résultats de la stratégie de diversification des segments de la clientèle appliquée par la BEA durant ces dernières années.
La BEA est passée d'une banque sectorielle d'hydrocarbures à une banque universelle dans laquelle l'ensemble des segments commerciaux ont augmenté. Il y a lieu de rappeler la proportion des dépôts de la Sonatrach dans les ressources globales qui est passée de 85% en 2000 à 75% en 2005 et à près de 52% en 2010.
Outre la PME/PMI, la banque a consolidé ses parts de marché dans le secteur grandes entreprises hors hydrocarbures.
En 2010, les crédits directs (crédits d'investissements) alloués à la PME sont passés à 138 mds de DA contre 125 mds de DA en 2009, une évolution qui traduit la poursuite de la politique de la banque dans le soutien financier du tissu PME/MI. En plus des 138 mds de DA de crédits directs consommés, la BEA a aussi autorisé en 2010 des investissements dans le segment PME/PMI de 18 mds de DA, dont 5 mds de DA dans la promotion immobilière, 2 mds de DA dans l'infrastructure touristique et 7 mds de DA dans les activités industrielles. Dans le domaine du soutien aux particuliers et aux dispositifs gouvernementaux, les crédits autorisés en 2010 couvrent en termes d'engagements, les objectifs retenus pour l'année précédente. Dans les crédits immobiliers, la banque a enregistré une évolution de 37%, passant de 8 mds de DA en 2009 à 11 mds de DA. Les crédits relevant des dispositifs du gouvernement ont pour leur part enregistré un accroissement de l'ordre de 57% passant de 11,6 mds de DA en 2009 à 18,4 mds de DA en 2010. A fin 2010, le résultat net de la banque s'est établi à 19,16 mds de DA, mais le bénéfice réel de la BEA était beaucoup plus important. Une partie des résultats initiaux de la banque, soit 29 mds de DA, ont été incorporés dans les fonds propres de la banque.
R.LF
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Posté Le : 11/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : ailleurs montant des crédits alloués l'économie l
Source : www.lefinancier-dz.com