La BDL se lance dans le Ebanking

Afin d'assurer à ses clients un accès plus rapide et continu à leurs comptes, la Banque de développement local (BDL) a lancé un nouveau service, offrant, en plus de la visualisation et le téléchargement des relevés de comptes, la réalisation de virements aussi bien simples que multiples. Cette nouveauté introduite par la BDL, fonctionnant en H 24 et tous les jours de la semaine, se caractérise, selon ses concepteurs, par la rapidité et la simplicité dans l'exécution de ces opérations ainsi que la sécurité et le confort.

A travers cette offre intitulée «E-BDL», cette banque publique s'illustre par le fait qu'elle est la première à introduire cette formule au profit de ses clients. Des détails sur ce produit ont été étalés hier lors d'un séminaire organisé par la BDL dans l'objectif de vulgariser ce nouveau produit, lancé il y a déjà trois mois. Mohamed Arslane Bachtarzi a expliqué à cette occasion que l'accès à ce service, disponible à l'adresse URL: ebanking.bdl.dz et qui se fera contre un abonnement annuel de 400 DA appelé à baisser, est hautement sécurisé.» Nous avons mis du temps pour lancer ce système parce que nous avons pris le temps nécessaire pour s'assurer de sa sécurité», a-t-il encore déclaré.

Dans les faits, et pour l'accès à ce service, l'agence de la BDL communique à son client, dans une première étape, un identifiant et un mot de passe. Une fois l'accès à «e-bdl» est fait avec succès, la banque demande au client, via sa page électronique, de définir sa propre «signature électronique» secrète, une mesure qui vise une sécurisation maximale de l'opération, a expliqué de son côté Toumi Nabil, le directeur des moyens de paiements à la BDL.

Toutefois, cette nouveauté a fait réagir certains présents qui, lors des débats, se sont interrogés sur l'aspect réglementaire de l'utilisation de la signature électronique en Algérie, sachant que l'ARPT (Agence de régulation de la poste et télécommunications) n'a pas encore sélectionné un bureau de certification agréé en Algérie. A ce sujet, M. Toumi a rétorqué que «la signature électronique dispose de l'ancrage juridique en Algérie, c'est vrai que l'ARPT a opté pour une technologie de certification internationale, mais ça s'est fait conformément à la réglementation en la matière qui autorise cette agence de régulation à choisir des producteurs de certificats étrangers». Afin de montrer l'efficacité de ce nouveau produit, une simulation d'accès à «e-bdl» a été faite avec succès devant la presse et les cadres présents.