Algérie

La bataille d'Algérie sur les énergies renouvelables



La bataille d'Algérie sur les énergies renouvelables
La connexion étant faite, les responsables algériens semblent plutôt séduits par cette technologie finlandaise.Le soleil d'Algérie brille et tout le monde veut sa part. Les Finlandais, les Allemands et les Britanniques sont en course dans ce nouvel eldorado des énergies alternatives.Le marché est vierge, l'argent coule à flots et la bataille fait rage C'est ainsi que le groupe allemand EurosolEnergy et le groupe algérien Soprec ont crée une société mixte spécialisée dans le développement de solutions en énergie renouvelable. Usant de grands moyens, les Britanniques ont dépêché, il y a quelques mois, Lord Risby, envoyé britannique pour le partenariat économique avec l'Algérie. Il a conduit une mission d'hommes d'affaires britanniques pour explorer les opportunités dans le domaine des énergies renouvelables en Algérie.En plus des entreprises spécialisées dans le monde énergétique, Lord Risby était accompagné par Simon Carter, directeur adjoint des énergies renouvelables aux bureau de la promotion du commerce et de l'investissement du gouvernement britannique, Ukti. Plus offensifs encore, les Finlandais étalent leur savoir-faire et leurs technologies en la matière.La dernière génération en matière de cellules photovoltaïques a été présentée, cette semaine, à des entreprises algériennes en vue de la concrétisation de partenariats dans le domaine.L'entreprise finlandaise Cencorp et le Centre de développement des énergies renouvelables ont présenté leur dernière invention, notamment la troisième génération des panneaux photovoltaïques. L'entreprise nationale des industries électroniques (Enie) et Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (Sktm) ont également assisté à cette présentation.La rencontre a justement pour but de regrouper les acteurs économiques et industriels de la filière solaire en Algérie en vue de débattre de cette nouvelle technologie, notamment en matière de performance et de coût. «Il est nécessaire de savoir comment on peut transférer cette technologie, la connaître et de nous familiariser avec son efficacité et son rendement. Cela intéresse nos industriels de l'implanter dans leur production en vue d'augmenter le rendement des produits», a estimé Yassa Noureddine, directeur du Cder, non sans évoquer l'intégration de cette technologie à la production nationale grâce à des partenariats avec notamment, l'entreprise Condor Electronics et la filiale Sonelgaz, Rouiba éclairage. «Les contacts avec les entreprises algériennes se font petit à petit, nous en sommes à la phase de prise de connaissance des entreprises avec nos produits et elles sont déjà intéressées pour adopter cette technologie», s'est félicité Mourad Mebarki, représentant en Algérie de l'entreprise finlandaise Cencorp.De son côté, Jukka Sihvo, représentant de Cencorp a précisé que ces nouveaux modules ont le même niveau de performance que ceux de deuxième génération et ont la même durée de vie (25 ans en moyenne).La connexion étant faite, les responsables algériens semblent plutôt séduits par cette technologie finlandaise.En effet, le Centre de développement des énergies renouvelables (Cder) compte introduire en Algérie la fabrication des cellules photovoltaïques de troisième génération connues pour leur flexibilité et leurs applications multiples.D'ailleurs, un premier lot de ces équipements, actuellement en dédouanement au port d'Alger, sera testé sous des conditions climatiques désertiques extrêmes pour connaître leurs performances, a indiqué M. Yassa. «La technologie nécessaire pour la production de panneaux photovoltaïques est coûteuse et nécessite une coopération accrue avec des firmes étrangères spécialisées», estiment les experts.En Algérie le soleil brille plus de 3 200 heures par an, le silicium existe à l'état brut dans le sable sous forme de roche appelée silice, il ne reste qu'un cadre technologique pour que les experts s'y mettent, surtout que la volonté politique existe: le gouvernement a lancé un programme destiné à porter à 40% la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité à l'horizon 2030, soit une production globale de plus de 22 000 mégawatts, dont 10 000 mégawatts destinés à l'exportation.




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