Algérie

La bataille d'Alep a débuté Syrie



La bataille d'Alep a débuté                                    Syrie
La bataille d'Alep qui déterminera, selon Bachar Al Assad, l'avenir du pays, a commencé. Après avoir achevé l'envoi d'importants renforts (20.000 soldats ont été mobilisés pour traquer les 8.000 rebelles dans la ville) les forces de sécurité syriennes, appuyées par des chars et des blindés, ont lancé, hier, une vaste offensive contre les groupes armés dans le quartier de Salaheddine. Quelques heures après, l'armée a annoncé avoir pris le contrôle du quartier. « Nos forces armées ont pris le contrôle total de Salaheddine, infligeant aux groupes terroristes des pertes sévères et faisant un grand nombre de morts et de blessés dans leurs rangs » a indiqué l'agence officielle Sana citant une source sécuritaire. Des dizaines de terroristes ont été arrêtés alors que d'autres se sont rendues avec leurs armes. Les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) ont aussitôt démenti leur capitulation tout en reconnaissant l'envergure de l'offensive et l'âpreté des combats. Cette bataille décisive intervient au lendemain de la promesse faite par le président syrien de « purger » le pays des « terroristes » et d'« écraser » définitivement la rébellion. M. Assad a martelé que son pays « est en mesure de faire échec aux plans extérieurs qui visent cet axe de la résistance et la place que la Syrie y tient » au cours d'une audience, mardi, avec l'émissaire du Guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei, Saïd Jalili. Allié fidèle à Damas, l'Iran, organise, aujourd'hui, une rencontre internationale, avec des pays ayant « une position réaliste » en vue de trouver une sortie de crise à la crise syrienne. Douze à treize pays d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine ont donné leur accord selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi. « Notre principal argument est le rejet de la violence et la tenue d'un dialogue national » a-t-il expliqué.Le médiateur démissionnaire des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Kofi Annan, a fait savoir qu'il n'enverra pas de représentant à Téhéran. Le Liban, pays « frère » de la Syrie, a décliné lui aussi l'invitation rappelant n'avoir « jamais pris part à une rencontre internationale sur la Syrie ». La France, qui assure depuis le 1er août la présidence du Conseil de sécurité, organisera une réunion ministérielle le 30 août prochain sur la « situation humanitaire en Syrie et dans les pays voisins ».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)