Algérie

Là-bas, c'est mieux pour qui '



J'ai, précédemment, évoqué les voix qui s'élèvent, ce sont toujours les mêmes, pour dire combien elles se sentent outragées par les agressions extérieures, celles de la France en particulier. J'ai une sérieuse envie de revenir sur l'agitation qui s'empare de l'administration à chaque fois que les choses touchent plus à son image extérieure qu'à son mode de gouvernance. Pourquoi ne jamais parler de ce complexe du colonisé qui porte encore plus atteinte au citoyen lambda, autrement préoccupé ' Et comment décrire cet acharnement à vouloir, par n'importe quel moyen, inscrire ses enfants à Alexandre-Dumas ' À quelle entité appartient cet établissement et de quelle nationalité est l'administration qui en a la gestion ' Comment qualifier l'allégeance à «l'ennemi» dont n'arrivent pas à se défaire ceux qui jouent des coudes pour confier la scolarité de leur progéniture à l'une des représentations de l'ancienne puissance dont ils affirment, par ailleurs, ne même plus vouloir faire usage de la langue ' La nomenklatura algérienne ne manque pas d'atouts là où elle fait montre d'une concurrence qui en dit long sur ce qu'elle souhaite à ses enfants et se réserve pour confort, quitte à disputer le tout à une servitude outrageusement déclarée. Je disais, précédemment, que ce comportement ne datait pas d'hier.En résumé, ceux qui en connaissent les retombées, pour en avoir expérimenté les bénéfices, n'ont jamais renoncé au «butin de guerre».
Quand, toute honte bue, et une fois entamée sa retraite, un ex-ministre ne trouve pas mieux que d'aller finir ses vieux jours en France, le «faites ce que je dis et pas ce que je fais» prend tout son sens. Ainsi, l'ex-haut responsable s'empresse d'aller jouir de l'aisance que lui offre la puissance, vouée, par lui, aux gémonies durant tout son exercice et pas à la tête de n'importe quelle institution.
Et le moins surprenant, c'est qu'ils sont un paquet de hauts fonctionnaires à faire à l'identique. Comment ne pas se méfier de l'éloquence et des professions de foi qui nous sont servies par ceux dont les bagages sont sur le pas de la porte longtemps avant que la fin de fonction soit actée '
M. B.


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