Algérie

La «baraka»


La «baraka»
Certains propriétaires de terres accessibles et qui peuvent être cultivées par les moyens modernes, recourent toujours au procédé traditionnel. Bien que cela soit beaucoup plus coûteux, ces derniers persistent à considérer que la rentabilité d'une parcelle labourée à l'aide de b'ufs est beaucoup plus importante. «Les b'ufs sont des animaux nobles et le travail qu'ils réalisent est d'une grande rentabilité. Nos aïeux ont toujours cru que les pattes des b'ufs avaient la baraka. Mes enfants veulent labourer avec des tracteurs, mais je refuse. Pour moi, il n'en est pas question. C'est un principe», souligne Aâmi Mokrane, âgé de 78 ans, et habitant à Ath Yaâla, à l'est de Bouira. «Même les opérations de battage se font de manière traditionnelle. Cela prend, certes, beaucoup plus de temps, mais c'est plus rentable», insiste notre interlocuteur. Ces personnes âgées sont tellement habituées à une telle méthode qu'il leur est aujourd'hui difficile de s'adapter aux méthodes mécaniques modernes. La même situation est constatée dans plusieurs autres villages de Basse Kabylie, ce qui constitue, d'ailleurs, une opportunité pour les «professionnels» de pérenniser leur activité.
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