Algérie

La baraka



La baraka
Il n'y a plus aucun doute, les dieux des stades se sont carrément rangés aux côtés de notre pays. Ils sont toujours là pour nous arroser de leur baraka. Ils étaient à Oum Durmane pour panser les blessures de nos joueurs et les revigorer. Chose faîte puisque les Verts ont, ce jour-là, vaillamment décroché leur billet pour le mondial-2010.Ils étaient encore présents au stade Tchaker où les fennecs avaient besoin de leur coup de pouce pour surmonter l'écueil burkinabé. Ces dieux ont, en quelque sorte, répondu à l'appel du c?ur puisque apparemment, ils ont le «béguin» pour notre pays. Bref, Raouraoua en redemande encore et à chaque fois, il est royalement servi. Ils étaient également présents au stade Omar-Hammadi où l'équipe nationale féminine donnait la réplique à son homologue marocaine pour le compte de la prochaine CAN. Ils veillaient au grain jusqu'à ce que nos filles fassent le reste. Leur mission accomplie, ils reviendront autant de fois pour voler au secours de notre football. Finiront-ils un jour par se lasser ' Pour l'instant, le plus heureux est incontestablement Raouraoua qui, il faut l'avouer, réussit à tous les coups comme s'il est béni par la baraka. Il n'y a pas à dire, il est écrit quelque part que ces dieux ne lâchent jamais notre pays, y compris dans les moments les plus difficiles. Comme à la salle Harcha où nos handballeurs se sont distingués grâce à la même baraka. Pourtant personne ne donnait cher de la peau de cette équipe mais les dieux en ont décidé autrement. Si au moins ceux-ci lorgnent un peu du côté local où le football n'est pas au mieux de sa santé. Certainement, cette histoire de «chkara» les en dissuade. Ils refusent de mettre la main à la pâte au risque de voir leur baraka s'envoler et partir en fumée. Leur mission s'arrête aux équipes nationales qu'ils arrosent à chaque fois que celles-ci se produisent. Raouraoua et consorts n'en demandent pas mieux.




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