Algérie

LA BANQUE MONDIALE L’A RÉVÉLÉ HIER Le PIB de l’Algérie par habitant est de 4400 dollars



LA BANQUE MONDIALE L’A RÉVÉLÉ HIER Le PIB de l’Algérie par habitant est de 4400 dollars
L’Algérie est en bonne position pour réaliser ses considérables potentialités économiques, mais doit relever le défi de diversifier son économie, indique la Banque mondiale dans le document portant le nouveau dispositif de coopération 2011-2014.
«L’Algérie est, aujourd’hui, en bonne position pour réaliser ses considérables potentialités économiques, tenir un rôle stratégique dans la région et contribuer à l’intégration économique entre l’Afrique du Nord, l’Europe et l’Afrique subsaharienne», affirme-t-elle dans sa présentation du Cadre de Partenariat stratégique (CPS), endossé vendredi dernier à Washington par son conseil d’administration. «Le PIB de l’Algérie par habitant (4400 dollars en 2010) est l’un des plus élevés dans les pays de la région Mena hors-Conseil de coopération du Golfe (CCG)’’, ajoute-t-elle.
Cependant, observe l’institution de Bretton Woods, à l’instar d’autres pays producteurs de pétrole, «l’Algérie doit relever le défi de diversifier son économie, en termes d’exportations hors hydrocarbures en particulier».
«Les progrès réalisés au cours des dernières décennies dans le développement humain et les infrastructures, et ses stocks importants en ressources énergétiques et minières fournissent des bases solides pour réaliser ce potentiel et permettent un développement économique plus fort et plus diversifié», soutient-elle. «Au cours des dix dernières années, l’Algérie a eu une croissance soutenue et a amélioré l’équité sociale par d’ambitieux programmes d’investissements publics», note la BM.
«Après deux décennies de stagnation économique en conséquence de la crise des prix du pétrole dans les années 1980 et l’instabilité politique, cette tendance a été inversée durant ces dernières années» affirme-t-elle.
Le processus de réconciliation nationale et l’augmentation des prix du pétrole ont permis au pays de retrouver sa stabilité tandis que le gouvernement a commencé à appliquer une série de grands programmes d’investissements publics en matières d’infrastructures, d’habitat et de développement social, poursuit la BM.
Ces programmes ont été «accompagnés par des politiques d’ouverture au commerce et à l’investissement privé, en s’appuyant sur d’importantes réformes entamées dans les années 1990», tout en observant que le gouvernement a engagé, par la suite, une série de politiques économiques visant à réduire la dépendance du pays des importations et à soutenir les acteurs économiques locaux, inversant l’action d’ouverture du commerce et des investissements engagée auparavant.




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