Algérie

La Banque mondiale conforte l'Algérie



L'institution de Bretton Woods est convaincue que les mesures prises par le gouvernement concernant l'investissement et le financement seront génératrices de croissance.La BM revoit sa copie et met fin aux spéculations de ceux qui promettaient la faillite prochaine du pays. L'institution de Bretton Woods est, en effet, convaincue que les mesures prises par le gouvernement concernant l'investissement et le financement seront génératrices de croissance. La croissance du PIB de l'Algérie devrait s'établir à 3,6% en 2018 contre 1% prévu dans sa dernière édition de juin 2017, souligne-t-elle dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié à Washington. «Les nouvelles dépenses d'investissement et les mesures budgétaires prévues dans la nouvelle loi de finance 2018 devraient porter à la hausse la croissance de l'Algérie à court terme», affirme la Banque mondiale. Sans le vouloir, elle vient d'arbitrer le débat, qui a fait rage, autour du recours à la planche à billets pour renflouer la Trésorerie du pays et assurer les équilibres budgétaires. Cette option a sucité bien des interrogations, des inquiétudes surtout faisant brandir le spectre d'une inflation galopante qui serait incontrôlable. Le verdict vient donc de tomber. Emanant d'une institution financière qui n'a pas réputation de distribuer de bons points à l'emporte-pièce, on ne peut donc que se fier à son impartialité. «En Algérie, les nouvelles dépenses publiques d'investissement liées au budget 2018 et l'orientation budgétaire plus expansionniste que prévu devraient doper la croissance à court terme», souligne la BM dans le chapitre consacré aux perspectives de croissance dans les régions Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena). Le rapport encense carrément l'Algérie. Sans ambages, il a même élevé sur la plus haute marche du podium ses futures performances devant les pays de la région du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord ainsi que des pays exportateurs d'or noir. «Pour cette année, l'Algérie tiendra une cadence élevée et fera mieux que la majorité des pays de la région Mena, y compris les exportateurs de pétrole, où la croissance va marquer le pas» indiquent les experts de la Banque mondiale qui notent que l'Algérie au même titre que les Emirats arabes unis et le Nigeria ont réussi à «améliorer sensiblement» leur climat des affaires dans une démarche visant à doper l'investissement. Le document de l'institution de Bretton Woods a aussi mis en exergue les mesures prises par les pays affectés par la dégringolade des prix du pétrole pour assurer la justice sociale et la préservation du pouvoir d'achat des citoyens à revenus modestes. «La réforme des subventions de l'énergie, menée par ces pays pétroliers, a été accompagnée en Algérie et en Arabie saoudite de mesures pour atténuer l'effet de la hausse des prix sur les plus démunis, tout en renforçant les filets de protection sociale.» signale le document de l'institution financière internationale. Une mesure que le chef de l'Etat a érigée au rang de priorité. Abdelaziz Bouteflika tient au respect de la justice sociale comme à la prunelle de ses yeux. Malgré une crise financière féroce qui a sévèrement érodé la Trésorerie du pays depuis la dégringolade des cours de l'or noir qui a commencé voilà plus de trois années, à la mi-juin 2014, l'enveloppe financière allouée aux transferts sociaux dans le cadre de la loi de finances de 2018, a connu une hausse significative par rapport à celle de 2017. La loi de finances 2018, l'état de la Trésorerie du pays, le recours à la planche à billets pour assurer les équilibres financiers...ont donné libre cours à des rumeurs pessimistes. Au point de voir l'avenir en noir. Les fossoyeurs y ont vu les prémices d'un enterrement de première classe du pays. Le rapport de la Banque mondiale vient de mettre fin à leurs élucubrations. Il coupe l'herbe sous les pieds de ceux qui souhaitent l'effondrement de la République et met un terme aux folles rumeurs annonciatrices de la banqueroute de l'Algérie. De sinistres desseins entretenus par certains esprits revanchards qui ont tablé sur un effondrement des cours de l'or noir pour entretenir leur fantasme. Le baril qui pointait, hier à Londres, à plus de 69 dollars siffle la fin de leur illusion.


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