Algérie

La Banque décide de la prise en charge des dettes des agriculteurs Au terme d'une réunion entre la Badr et l'UNPA


Il y a moins d'une semaine, le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, lors d'une rencontre de concertation avec le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), M. Mohamed Alioui, avait proposé une approche commerciale à la faveur d'un contrat entre les communes et les banques en vue d'un financement à long terme, dans la perspective d'établir un partenariat permanent pour développer l'outil de production et contrôler le marché national afin de préserver le pouvoir d'achat du citoyen. De son côté, M. Alioui a exprimé la disponibilité de l'UNPA à contribuer à l'enrichissement des programmes et projets du ministère, vu que l'agriculteur et le consommateur sont victimes de spéculation et de monopole qui nécessitent la conjugaison des efforts à travers la mise en place de mécanismes opérationnels et efficients. C'est ainsi qu'on est passé à l'acte puisqu'une réunion s'est tenue, jeudi dernier, entre la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) et l'Union nationale des paysans algériens (UNPA), au cours de laquelle a été adoptée une série de mesures et de facilitations au profit des paysans portant, notamment, sur le rééchelonnement de leur créances en application de la décision de la dernière tripartite. C'est ce qu'indique, d'ailleurs, un communiqué de l'UNPA. Cette réunion a regroupé le secrétariat général de l'UNPA, le P-DG de la Badr ainsi que plusieurs cadres et des représentants d'agriculteurs, d'aviculteurs et d'oléiculteurs. Quant à la mesure la plus importante adoptée, il s'agit de la décision de la Badr d'effacer les intérêts des dettes des paysans qui peinent à s'acquitter des crédits contractés auprès de ses succursales afin de leur permettre de relancer leurs activités sur des bases solides. D'autre part, il est tout aussi important de signaler que les autres mesures, qualifiées également d'importantes par l'Union nationale des paysans algériens, concernent l'effacement des redevances de la banque dues au retard accusé dans le paiement des dettes, l'encouragement des producteurs agricoles en les exonérant, à l'avenir, des intérêts des crédits pour une durée de trois années et à travers le rééchelonnement du principal de la créance sur une période de dix ans. En évoquant ce cas d'effacement de la dette des agriculteurs, il est utile de rappeler que le Grand Sud est tout autant concerné par cette mesure. C'est la raison pour laquelle le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, a déclaré récemment aux agriculteurs de In Salah que "La décision de l'effacement des dettes des agriculteurs n'aura de sens que si elle est appliquée de façon juste et équitable. C'est dans ce sens que nous nous engageons à étudier les cas des agriculteurs du Grand Sud et voir s'ils ouvrent droit à un effacement de leurs dettes". Ces mesures prises lors de la réunion de jeudi dernier entre les responsables de la Badr et de l'UNPA rentrent dans le cadre de l'effacement des dettes des agriculteurs, décidée, en 2008, par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
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