Algérie

La Banque de France parle de défaillance de contrôle



Société Générale installe un « comité spécial » Le conseil d?administration de Société Générale a décidé de mettre en place un « comité spécial » chargé principalement de la gestion de la crise actuelle, rapporte un communiqué de presse publié sur le site internet de la banque. La banque française qui fait face depuis jeudi dernier à un scandale financier sans précédent, au lendemain de la découverte de colossales pertes présumées causées par le trader Jérôme Kerviel, a conféré des « pouvoirs les plus étendus » à ce comité composé de trois membres, en l?occurrence des administrateurs indépendants. Présidé par l?ancien PDG du constructeur automobile PSA Peugeot Citroën, Jean-Martin Folz, le comité compte également Jean Azema et Antoine Jeancourt Galignani. L?actuel PDG, Daniel Bouton, qui a sauvé sa tête en se voyant renouvelé la confiance du conseil d?administration à l?« unanimité », selon l?AFP, ne fait pas partie de cette équipe qui axera son travail sur quatre points. Ils auront pour mandat de s?assurer que « la gestion de la situation est bien conduite dans l?intérêt de l?entreprise, de ses actionnaires, de ses clients et de son personnel ». De même que « les causes et les montants des pertes de trading annoncés ont bien été complètement identifiés ». L?équipe de Jean-Martin Folz doit veiller à ce que « des mesures ont été ? ou sont ? mises en place pour éviter la survenance de nouveaux incidents de même nature et que l?information diffusée par la banque rend compte fidèlement des constatations des investigations ». De son côté, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a pointé du doigt la défaillance du contrôle interne de Société Générale. Devant les parlementaires, le gouverneur de la Banque de France et président de la commission bancaire chargée du contrôle des banques françaises, a souligné que « tous les contrôles au sein de la banque Société Générale ne semblent pas avoir fonctionné comme ils auraient dû pour empêcher les opérations hasardeuses du trader », rapporte l?AFP. « Ceux qui ont fonctionné, ajoute la même source, n?ont pas toujours fait l?objet d?un suivi approprié ». Les opérations douteuses de Jérôme Kerviel, le trader inculpé lundi dernier d?« abus de confiance » notamment, ont été découvertes le 18 janvier, selon la direction de Société Générale. Six jours plus tard, l?affaire a été révélée avec l?annonce simultanée de deux pertes. La première sur les « subprime » s?élevant à deux milliards d?euros, soit dix fois plus que ce que prévoyait la Banque. Et la seconde de 4,82 milliards d?euros imputés aux opérations du jeune trader.
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