La bande dite «Saddam Hossein» a comparu hier devant le juge

L'avocat général près le tribunal criminel, qui a réclamé cette sentence, n'a trouvé aucune peine à  justifier ses réquisitions du fait que tous les inculpés ont reconnu àªtre les auteurs d'un cambriolage d'une villa suivi d'agression et de vol qualifié commis à  une heure du matin du 14 octobre 2010 à  Misserghin. Le butin du vol qui n'a pas été rendu à  la victime s'élève à  près d'1 million de DA. La description des actes des agresseurs, qu'ils commettaient au moment du cambriolage racontée avec un grande émotion et beaucoup de larmes par la jeune fille du propriétaire de la villa, influera certainement sur la décision des jurés qui n'auront pas à  leur tour de problème pour répondre «oui» à  toutes les questions qu'aura à  poser le tribunal en défaveur des inculpés. «Ils ont ligoté mon père et ma mère qui dormaient profondément dans leur chambre avant que l'un d'eux (Saddam Hossein) ne s'adresse à  moi violemment pour me sommer sous la menace d'une arme blanche de lui indiquer l'endroit où sont entreposés les bijoux et l'argent» a déclaré cette jeune fille au tribunal en ajoutant d'une voix basse à  l'adresse du juge que son bourreau lui a signifié qu'il n'hésiterait pas une seconde à  la «dépuceler» si elle ne lui montrait pas la cache du trésor. La victime n'a pas eu d'autre choix que de se conformer à  ses exigences. Saddam Hossein n'est pas un sobriquet. C'est le vrai prénom de son bourreau âgé d'une vingtaine d'années et qu'elle a reconnu formellement à  l'audience et durant toutes les phases de l'enquête.