Algérie

«La baguette de pain ne connaîtra pas d'augmentation» Le ministère du Commerce rassure :



«La baguette de pain ne connaîtra pas d'augmentation» Le ministère du Commerce rassure :
Photo : Riad
Par Bahia Aliouche
Le gouvernement ne privilégie pas l'augmentation du prix du pain, mais plutôt l'augmentation du revenu des boulangers. C'est ce qu'a affirmé, hier sur les ondes de la Radio nationale, Abdelaziz Aït Abderrahmane, directeur général de la régulation et de l'organisation des activités auprès du ministère du Commerce. Le groupe interministériel, selon M. Aït Abderrahmane, va ainsi examiner la question et voir dans quelles mesures essayer d'augmenter la marge bénéficiaire ou le revenu des boulangers.
S'agissant des produits de large consommation, l'invité de la Radio nationale a assuré qu'ils ne vont pas connaître de hausse des prix ni de pénuries, en affirmant : «Je peux vous annoncer que nous serons à l'aise d'ici fin septembre. Les dispositions sont prises par les organismes de régulation. Il n'y aura pas d'insuffisance ni de pénurie.» Et d'ajouter que les produits alimentaires pris en charge correctement par les organismes de régulation ne vont pas subir de flambée de prix.
M. Aït Abderrahmane qui imputait l'augmentation des prix des produits frais au manque d'infrastructures commerciales a fait part du programme de réalisation de marchés de proximité et de marchés couverts. Pour les premiers, il annoncera «qu'il y a un programme initié par le ministère de l'Intérieur qui est en cours. Une enveloppe de 12 milliards de dinars lui est consacrée pour la réalisation de 460 unités. Pour les seconds, le ministère du Commerce a bénéficié d'une enveloppe de 10 milliards de dinars destinés à leur réalisation», a-t-il précisé. Et pour déterminer les prix de la baguette de pain, il a été décidé, selon M. Aït Abderrahmane, de dépêcher quatre équipes au niveau de quatre wilayas (Béchar, Oran, Alger et Constantine) avec des experts.
En outre, M. Aït Abderrahmane a présenté le bilan d'éradication des commerces informels, arrêté fin février 2013. «Le nombre d'intervenants est estimé par le ministère de l'Intérieur entre 70 000 et 75 000. Le nombre de marchés recensés est de l'ordre de 1 543. Le nombre de marchés éradiqués est de 783 et le nombre d'intervenants dans les marchés éradiqués est de 36 858 intervenants. Jusqu'à la fin février 2013, quelque 15 133 intervenants ont été insérés dans les nouveaux marchés», a-t-il précisé.


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