Algérie

La 5G en Algérie : c'est pour quand '



Contrairement à la 4G qui s'est développée à une cadence plutôt au ralenti, la nouvelle génération de téléphonie et d'internet mobiles ? la 5G ? allait permettre aux Algériens de se rattraper, pensait-on, notamment après les premiers essais «très convaincants» menés à Oran en novembre 2018 par Mobilis et son partenaire Huawei.C'est un marché estimé à plus de 2 300 milliards de dollars pour les 15 prochaines années. Un monstrueux marché dans lequel l'Algérie, selon des données d'études spécialisées menées par des cabinets internationaux, a tout pour s'offrir une place de choix au moins en Afrique eu égard, selon les mêmes études, à l'infrastructure dont elle dispose. Les essais effectués dans la capitale de l'Ouest du pays, il y a près de deux ans maintenant, confortaient l'hypothèse malgré les réserves, et pas des moindres, émises sur une question majeure «afin d'éviter tout retard de lancement» : la libération du spectre de fréquences. Libérer les fréquences préalables à toute introduction d'une nouvelle technologie du genre de la 5G est une question lancinante qui est revenue tout récemment, après les perturbations ayant affecté le réseau internet, perturbations qui ont fait des gorges chaudes un peu partout à travers le pays, avant que les autorités ne bousculent peut-être comme jamais auparavant les premiers concernés à commencer par l'unique «pourvoyeur» d'internet en Algérie.
En sa qualité de premier interpellé, le ministre des Télécommunications et de la Poste a annoncé, lors d'une réunion ayant regroupé des responsables des trois opérateurs de téléphonie mobile, la grande nouvelle de la libération d'une bande du spectre de fréquences en coordination avec les différentes parties concernées, en vue de la mettre à la disposition des opérateurs et leur permettre d'améliorer les prestations à travers une coordination étroite avec l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications.
Une nouvelle qui s'annonçait comme le prélude pour l'introduction de la 5G dans le paysage algérien des télécoms d'autant plus que, quelques semaines avant l'annonce du ministre, le patron tout récemment débarqué de Mobilis avait fait état, en août, du lancement d'une série de tests de la technologie mobile de cinquième génération. Une opération qui devait être entamée à partir d'Alger, pour ensuite toucher ce que le P-dg de la filiale d'Algérie Télécom a appelé «des zones» et ce, en même temps que les travaux destinés à résorber le retard accusé dans la couverture des wilayas qui ne l'ont pas encore été en infrastructures pour la 4G. En tous les cas, même si les Algériens ont appris à ne pas tout prendre pour argent comptant eu égard aux multitudes de promesses sans lendemains qu'ils ont dû empiler depuis un temps qu'on ne mesure plus, il y a de quoi entretenir l'espoir que le secteur des télécoms fouette enfin ses ardeurs grâce à la 5G, comme l'ont laissé entendre les participants, en février dernier, à un séminaire dédié à la téléphonie mobile 5G. Rendez-vous lors duquel a été posée la question de la disponibilité des fréquences, et à laquelle le ministre de la Poste et des Télécommunications a répondu en annonçant, donc, la libération prochaine d'une bande du spectre de fréquences.
Azedine Maktour


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