Algérie

La 4ème session des discussions Algérie-USA



La 4ème session des discussions Algérie-USA
Les Etats-Unis souhaitent travailler avec le gouvernement algérien dans le cadre de l'accord Tifa, d'ailleurs le 11 du mois en cours des discussions sont prévues entre les deux diplomaties afin de trouver de nouvelles issues. Ces discussions sur l'accord Tifa, signé en 2001, vont permettre à l'Algérie de faire le point sur les échanges commerciaux bilatéraux qui se sont réduits du fait de la baisse des importations américaines en gaz et en pétrole algériens, précise l'ambassadeur, M. Madjid Bouguerra. La 4ème session de discussions sur l'Accord cadre pour le commerce et l'investissement (Tifa) est pré- vue pour le 11 mars en cours à Washington, L'Algérie et les Etats-Unis tiendront, leur réunion qui sera axée autour de la promotion de l'investissement et du partenariat, a appris l'APS auprès de l'ambassade d'Algérie à Washington. L'Algérie sera représentée, lors de cette réunion, par plusieurs responsables relevant des ministères, respectivement, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, de l'Industrie et des Mines et du Commerce, tandis que les Etats- Unis seront représentés par des responsables du bureau du Représentant américain au commerce extérieur (USTR), qui est la branche exécutive du gouvernement fédé- ral américain en charge de la politique commerciale aux niveaux bilatéral et multilat éral. Dans un contexte d'autosuffisance des Etats-Unis en énergie, notamment en gaz, "il est opportun, pour nous, d'encourager les échanges dans d'autres secteurs hors hydrocarbures, en aidant à placer les produits algériens sur le marché américain", indique-t-il. A ce titre, il estime qu'il est impératif pour l'Algérie de profiter de tous les dispositifs américains encourageant l'accès des produits étrangers aux Etats-Unis, tel le Système généralisé des préférences qui favorise les pays en développement en leur accordant unilatéralement un traitement tarifaire préférentiel pour placer leurs produits sur le marché américain. Il est question, selon l'ambassadeur, de demander, lors de cette session, le renouvellement du dispositif de ce système dont a bénéficié l'Algérie en 2004 mais qui n'a jamais été utilisé jusqu'à maintenant. Le renouvellement de ce dispositif en faveur de l'Algérie nécessite, toutefois, l'approbation du Congrès américain pour qu'il devienne effectif. L'accent sera également mis, lors de cette rencontre, sur la question de l'accession de l'Algérie à l'OMC, qui négocie, dans ce cadre, un accord bilatéral avec les Etats-Unis. M. Bouguerra note, à ce propos, que la partie américaine est satisfaite des réponses apportées par l'Algérie aux questions américaines relatives à la protection de la propriété intellectuelle. "Les Etats-Unis apprécient les efforts du gouvernement pour renforcer la protection intellectuelle et se disent, aussi, prêts à collaborer avec l'Algérie dans ce domaine", relève-t-il. Il est attendu que les Etats-Unis réitè- rent, lors de cette rencontre du 11 mars, leur engagement à soutenir et à accompagner l'Algérie dans son processus d'accession à l'OMC. La conclusion d'accords bilatéraux avec les grandes puissances économiques comme les Etats-Unis et l'Union européenne donnerait un coup de pouce à l'Algérie pour accéder à ce temple de négociations commerciales multilaté- rales, explique-t-on. Par ailleurs, l'amélioration du climat des affaires en Algérie figurera parmi les principaux sujets qui seront discutés lors de cette 4ème session. Concernant la règle 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie, l'ambassadeur d'Algérie indique que "les Américains comprennent, aujourd'hui, que cette règle ne constitue plus l'obstacle qu'ils redoutaient car les mesures qui existent, en parallèle, sur le foncier, l'énergie, les taxes et les possibilités de financement locale sont attractives aux IDE". Ces mesures permettent également aux investisseurs étrangers d'assurer la responsabilit é managériale des projets, rappelle l'ambassadeur qui affirme que l'Algérie, soucieuse d'améliorer son climat des affaires, "ne ferme pas la porte à la poursuite des discussions sur ce sujet". Il constate, à ce sujet, que l'incompréhension qui a entouré quelques cas d'interdiction de transfert des dividendes pour des entreprises étrang ères pour des cas de fraude, a été le résultat d'écrits de la presse américaine qui tend à généraliser cette mesure sur l'ensemble des IDE en Algérie et à pointer du doigt le climat des affaires.




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