Algérie

«La 3G n'est pas une menace», selon le DG d'Algérie télécomActualité : les autres articles



«La 3G n'est pas une menace», selon le DG d'Algérie télécomActualité : les autres articles
La technologie de troisième génération de la téléphonie mobile ne représente pas une menace pour le téléphone fixe, a jugé hier le directeur général d'Algérie Télécom (AT), Azouaou Mehmel, pour qui les deux systèmes étaient plutôt complémentaires.Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne IIl de la Radio nationale, M. Mehmel s'est montré rassurant quant à l'arrivée de la 3G en Algérie dont le lancement officiel est prévu ce 1er décembre. «La 3G est une technologie d'accès parmi tant d'autres, et il a été prouvé dans tous les pays qui l'ont adoptée qu'elle ne constituait pas une menace pour les opérateurs fixes dans la mesure où le haut et le très haut débit ne peuvent être fournis qu'avec des supports filaires, c'est-à-dire en fibre optique», a avancé le patron d'Algérie Télécom, indiquant que le réseau filaire et le haut débit sans fil étaient «complémentaires» et que les réseaux filaires «vont servir de réseau de collecte pour les réseaux sans fil».
«Le débit de l'ADSL va suivre le haut débit de la 3G afin de satisfaire une demande et offrir une diversité d'offres et de services», dira encore ce responsable, soulignant que même si la pression sur l'ADSL «va baisser un peu avec le haut débit mobile, il y aura toujours des besoins de connexion filaire avec la fibre optique». Au micro de la radio, il a reconnu en revanche que la qualité des services fournis par son entreprise, objet de critiques des abonnés, laisse beaucoup à désirer en raison d'un réseau de téléphonie «obsolète». «Nous avons accumulé un certain retard dû au fait du non-investissement sur plusieurs années (?) Le réseau d'aujourd'hui ne permet pas de satisfaire les besoins des usagers. Les citoyens veulent des connections haut débit pour avoir l'internet. Les réseaux déployés sont conçues pour un service de base qui est celui de la téléphonie», a expliqué Mehmel, précisant que le taux de défaillance avoisine les 6% sur l'ensemble du parc.
Le grand défi, à ses yeux, est de «remplacer complètement» le réseau et surtout permettre son extension. Pour sa mise à niveau, le gouvernement n'a pas lésiné sur les moyens financiers. L'opérateur historique de téléphonie fixe et d'internet a d'ailleurs bénéficié d'un prêt de 115 milliards de dinars à taux bonifié sur 15 ans, avec une grâce de 7 ans, pour l'installation de son réseau, en sus d'un montant de 140 milliards de dinars financé sur le budget de l'Etat pour la fibre optique. «Ceci mettra le pays au diapason des autres pays», a-t-il pronostiqué.
Mais cet opérateur peine à trouver des entreprises pour la réalisation, à titre d'exemple, de 20 000 km de fibre optique à déployer en deux ans, un plan du gouvernement devant raccorder plus 20 000 localités. «Algérie Télécom ne peut pas réaliser toute seule ce réseau», a confié son PDG. Et pour pallier ce contrechamp, AT s'est rabattue sur des petites entreprises créées via le dispositif Ansej.




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