La ministre de la Ptic, Mme Zohra Derdouri entourée des patrons de téléphonie mobileCette remise intervient au lendemain de la signature des décrets exécutifs d'attribution définitive des licences 3G aux opérateurs mobiles.La 3G en Algérie aura été un long feuilleton de 9 ans, avec une fin hitchcockienne pleine de rebondissements! En effet, hier, les trois opérateurs de téléphonie mobile du marché national ont reçu, lors d'une cérémonie officielle à Alger, les notifications officielles de leurs licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G+). Cette remise intervient au lendemain de la signature des décrets exécutifs d'attribution définitive des licences 3G aux opérateurs mobiles.Finalement, le Premier ministre aura «réussi» à signer ce fameux décret exécutif qui a bloqué toute l'opération de lancement de la 3G+, prévue, il faut le rappeler avec un calendrier précis depuis le mois d'août. Quand la volonté... politique y est, la signature du décret est des plus faciles. Même l'organisation de la cérémonie de remise des licences a été organisée très rapidement, dès le lendemain. Cette attribution qui intervient à cette vitesse, deux jours après la date où elle était prévue, et deux jours après la déclaration de la ministre du secteur qui a annoncé une attribution qui se fera à la fin de l'année, semble être une réponse à la polémique qui est née de ce rapport. D'ailleurs, le lapsus des plus révélateurs du président du conseil de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt), Mohamed Toufik Bessaï, est là pour le confirmer. «Cette cérémonie est là pour faire démentir tous ceux qui ont douté du sérieux de notre travail et fourni des pronostics alarmistes», a déclaré M.Bessaï lors de cette cérémonie. Celle-ci vient conclure le dernier épisode du feuilleton 3G.Mais elle vient aussi confirmer, ce qui a été écrit par la presse nationale à ce sujet, notamment L'Expression, sur l'aspect politique du blocage de cette technologie, considérée comme une arme à destruction massive entre les mains du peuple. Sinon, comment expliquer les rebondissements qui ont eu lieu tout au long de la semaine' Comment expliquer ce retard de deux jours qui aurait pu éviter toute une polémique' Si ces licences devaient être attribuées réellement hier, on l'aurait annoncé. En plus, l'excuse de la signature du décret ne tient plus. Il n'a pas fallu trois mois pour le signer. La preuve, quand la controverse a enflé, il a été paraphé.Ajouté à tout cela les contradictions entre la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri et le président de l'Arpt. Il a démenti sa ministre sur la date de lancement de la 3G et la condition de publication du décret exécutif pour ce lancement. Il a également démenti l'histoire de la puce unique. Bref, un véritable tralala qui est «officiellement» venu renforcer la thèse des raisons politiques! En tout cas, tout le bruit fait autour de la 3G aura évité son blocage encore une fois et son renvoi aux calendes grecques. Du moins, espérons, car ce n'est pas totalement gagné. Il reste une étape avant de passer à la phase commerciale.«Les trois opérateurs doivent encore déposer les offres tarifaires au niveau de l'Arpt qui se chargera de les examiner afin de voir si ces tarifs qui sont libres, sont acceptables», a souligné Mme la ministre qui a tout de même souligné que cela se fera avant la fin de l'année... 2013'Ce sera finalement des puces différentesComme cela était déjà annoncé, avant que la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri vienne annoncer autre chose, les abonnés 3G devront acquérir un nouvel abonnement, c'est-à-dire une nouvelle puce pour pouvoir bénéficier de la 3G. C'est ce qu'a affirmé Madame Derdouri qui revient sur ces propos. La ministre a fait savoir que cette double puce serait applicables au début du lancement de la 3 G+ avant de peut-être passer à une numérotation unique. «Je ne peux pas donner de date exacte mais cela se fera au fil du temps», soutient-elle. Toutefois, elle rassure en évoquant la possibilité d'une jonction technique entre les deux licences. «Cela permettra d'avoir les deux puces avec un seul numéro», souligne t-elle. Le président de l'Arpt, Mohamed Toufik Bessa, a lui tenu à préciser que ce sera une jonction technique et non fiscale puisque les opérations avec la 2 G ou la 3G seront comptabilisées avec des compteurs différents.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 04/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Walid AIT SAID
Source : www.lexpressiondz.com