Algérie

L'utilisation des TIC fait défaut



L'utilisation des TIC fait défaut
L'utilisation des TIC devient une des priorités majeures afin de se mettre au diapason de l'évolution des technologies dans le monde.Accusant un retard accablant en termes de création des start-up et autres utilisations et développements des TIC à tous les niveaux, le secteur concerné n'a même pas pu établir un bilan de son fameux projet du e-Commerce, payement électronique depuis le lancement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, il y a quelques années. Regroupant les experts en la matière, étudiants, opérateurs, ont exprimé leur déception et préoccupations relatives à la création et développements des start-up dans le pays.Pr Youcef Mentalecheta, expert international, premier Algérien à avoir son doctorat en informatique, dira à ce propos. «L'évolution et l'évaluation des start-up est une action dynamique, régulière et continue. On ne peut projeter des projets pour l'avenir si l'on n'a pas fait le bilan des activités afin de corriger les insuffisances et prévoir d'autres programmes d'actions quelle que soit son importance», a déclaré hier, le Pr Mentalecheta, qui a été convié comme invité d'honneur, lors d'une rencontre sur la création des start-up à Alger. L'une des faiblesses les plus marquantes réside dans l'incapacité de dégager le moindre chiffre sur le nombre des start-up qui ont été créées, avant d'aller vers le nombre des entreprises qui ont réussi ou mort-nées pour une raison ou une autre. A l'exception de la société Data News qui a fait ses preuves en termes d'innovations et l'intégration du système de payement électronique dans le domaine de la téléphonie mobile, très peu d'entreprises émergent dans ce sens, a-t-on indiqué en marge de cette rencontre. Allant de l'absence de la formation au système bureaucratique qui a été érigé en règle de gestion dans certaines administrations, les étudiants algériens et autres jeunes dévoués pour le métier des TIC, ne trouvent pas de réponse à leurs préoccupations. «J'ai déposé un dossier au niveau de la Cnac afin de développer mon projet en tant que promoteur qui a été sélectionné sur la base des résultats de ma créativité, mais, malheureusement», a déploré une dame opératrice au cyberparc de Sidi Abdellah, avant d'ajouter que les agents chargés des crédits n'ont aucune notion des TIC et ne parlent que de factures pour l'acquissions du matériel informatique. Le programme du ministère des TIC qui a travaillé sur le lancement du programme 2009-2013, est mort-né et avant terme, rien que pour le changement du ministre, alors qu'il devait être mis en place dans un cadre de développement national, a déploré Younès Grar, expert en la matière qui n'a pas manqué de souligner l'instabilité des responsables et la marginalisation des compétences locales. Contrairement au secteur économique et financier qui n'a pas avancé dans le développement de l'utilisation des TIC, le mérite revient plus au moins au ministère concerné dans le service public, notamment l'administration de la justice et des collectivités locales qui ont plus au moins introduit de nouvelles méthodes de travail, à savoir la délivrance des documents administratifs à distance, tels que les extraits de naissance, les casiers judiciaires, les certificats de nationalité et autres. Tenue par l'obligation de l'adaptation aux nouvelles technologies de l'information et de la communication qui évoluent à grande vitesse, la formation des agents et l'ouverture de nouveaux établissements spécialisés dans les TIC, s'inscrivent comme une des priorités majeures afin de se mettre au diapason de l'évolution des technologies dans le monde. Il y va de l'intérêt national.




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