Algérie

L'USMH refuse de mourir



L'USM El Harrach a remporté une victoire importante, vendredi après-midi, au stade d'El Mohammadia, d'El Harrach devant un rival direct pour le maintien, à savoir la JS Kabylie en s'imposant sur le score de 2 buts à 0.Placée dos au mur avant cette confrontation à six points avec notamment une avant dernière place du classement à quatre longueurs de son adversaire du jour, les Harrachis ont très vite «sorti leur griffes». En effet, les camarades de Bouguèche ont démarré la partie à 100%. Et ils n'ont pas mis longtemps afin de pouvoir trouver la faille dans la défense kabyle. Sur une accélération et un centre parfait de Younès, Bougueroua d'une tête plongeante accompagne le cuir dans la cage de l'infortuné gardien de but Asselah (8'). Les Harrachis ne se sont pas arrêtés là en exerçant une pression terrible sur Belkalem et ses coéquipiers. Ils ont raté une multitude d'occasions de buts, à l'instar de ce celles gâchées par Bouguèche. Les Kabyles, eux, n'ont pas existé lors de cette première période. Ils se sont contentés de subir. Beaucoup ont cru que la formation de JSK, coachée toujours provisoirement par l'entraîneur Salim Gaci, allait se rebiffer. Malheureusement il n'en fut rien. C'était toujours l'USMH qui était plus proche du 2 à 0 que la JSK du 1 à 1. Et les Harrachis se sont adonnés à un festival de ratage. Mais Bouguèche a fini par se faire pardonner de ses nombreux ratages en doublant la mise à la 75e minute, à la suite d'une passe dans le dos de la défense de la formation kabyle signée l'omniprésent Younès. La reprise de l'attaquant des Jaune et Noir a fait mouche. Il n'y a eu point de réaction de la JSK après cette seconde réalisation. Le match s'est achévé sur le score de 2 buts à 0 en faveur des Harrachis, qui reviennent à un point seulement de la JSK. Cette dernière continue de faire du surplace avec ses 22 points. Si les Harrachis étaient tout sourire après cette victoire méritée, les Kaybles avaient la mine défaite. Toutefois, la responsabilité des dirigeants et particulièrement son premier responsable, Chérif Mellal est fortement engagée, surtout concernant l'histoire du coach Youcef Bouzidi. Engagé depuis plus de quinze jours, cet entraîneur ne peut pas rester sur le banc, car il ne peut pas bénéficier de la fameuse licence, détenue par l'ancien coach Noureddine Saâdi. Et comme ce dernier n'a pas reçu toutes ses indemnités, Youcef Bouzidi ne peut pas diriger son équipe, même s'il l'a entraînée toute la semaine. C'est ce qu'on appelle du vrai amateurisme chez le club le plus titré du pays !


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