Algérie

L'USMA confirme...



L'USM Alger affrontera en finale de la coupe d'Algérie, le Mouloudia d'Alger. Elle l'a fait savoir samedi dernier depuis Oran où il venait d'écarter de la course le MC Oran (1-0). La réussite n'était pas une chose facile.
La négociation était dure, très dure. Le duel sportif entre le Centre et l'Ouest a livré tous ses secrets des stratégies mises en place par Slimani et Courbis. Chacun a utilisé son expérience pour dominer le match et décrocher ce cher billet pour la finale. Mais l'un des deux a réussi à nettoyer la cage du gardien adversaire en l'occurrence, celle du jeune Ferradji qui a évité le pire aux Oranais qui ne s'intéressaient qu'à donner du jus à l'attaque et négliger la défense. Les premières minutes qui s'effaçaient du chrono, donnaient déjà l'impression de livrer les secrets d'une équipe algéroise venue s'imposer et prendre un bol d'air en prévision de sa 17e finale. Les Oranais, quant à eux, se sont préparés pour faire évanouir ce rêve et renvoyer les Usmistes chez eux avec un rien dans leur cabas. Mais le terrain décida autrement puisque le joueur de l'USMA Deham (18') visite la cage de Ferradji qui ne pouvait rien faire. La suite était plus mouvementée, ils voulaient un second but pour sécuriser la partie et les Oranais, eux, se faisaient prendre au piège et se rendaient souvent coupables des tirs puissants qui mettaient à rude épreuve leur gardien. Ce fut l'une des erreurs tactiques commises par les locaux particulièrement après le but où le périmètre défensif fut déserté. La victoire prenait forme et bénéficiait de tout un scénario tactique dont l'éternelle perte de temps par le jeu de la comédie. Même Zamamouche que l'on croyait libéré à tout jamais de ce phénomène s'est prêté à ce jeu en mettant du sien. Le MCO affichait rarement des occasions «solides». Désorganisés en attaque, n'arrivant pas à structurer le jeu, des tirs non croisés se multipliaient particulièrement à la dernière seconde où encore Dehane face au gardien consécutivement à un corner, tire plutôt à gauche alors qu'il se trouvait face au gardien Ferradji. Une égalisation parfaite mais ratée. Alors que tous les yeux étaient rivés sur le directeur de jeu, les visiteurs multipliaient leurs menaces pour envoyer la balle dans cette cage oranaise tout en veillant au grain, pas question de lâcher. C'est dire que ce n'était pas un match comme les autres. Il y avait une sorte de magie et de folie qui ont régné pendant 95 minutes.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)