L'USM Annaba et les autres

Comme à l'accoutumée, le marché des transferts en Algérie a été des plusactif durant cette intersaison. Mais ce système préconisé dans les transferts,laisse à désirer avec cette nouvelle situation qui voit des joueurs exiger descontrats d'une année seulement. Certains présidents d'ailleurs furent obligésde céder à cette nouvelle forme de «chantage» face à la «complicité» de leursalter ego qui ne se soucient aucunement de la stabilité. On ne cesse d'investirpour renforcer les effectifs, mais personne n'a songé à le faire pour améliorerles conditions de travail de l'entraîneur et des joueurs. Ce système destransferts devra être conçu de manière à encourager les petits clubs àdévelopper la formation et veiller à ce que ces transactions des joueurs auxprofils différents répondent aux véritables besoins des clubs acquéreurs. Or, la question qui se pose estde savoir si ces nouveaux s'adapteront facilement. Ceci est de plus en pluscompliqué par l'instabilité des entraîneurs et la présence d'intermédiaires quine soucient que de leur quote-part. Les exemples de contrats résiliés prouventcette incohérence. Durant la saison 2004/2005, près de 90 éléments ont changéde clubs, la saison suivante, ils étaient environ 130 et cette année, ils sontprès de 150 joueurs à changer de cap.  Pour cet exercice, l'USM Annaba,tout en conservant ses meilleurs éléments, s'est taillé la part du lion avecdes renforts tous azimuts. Pour sa part, la JSK n'a pas dérogé à la règle avecla venue de joueurs confirmés. L'ESS, pour défendre son titre, a également faitparler d'elle en procédant à un recrutement dont la meilleure affaire sembleêtre celle de Djediat qui intéresse déjà, selon une source, un manager belge.Du côté de l'USMA, le retour de Achiou et la venue de Kerrouche, un émigré, ontété bien accueillis. Le MCA, qui semble avoir retrouvé sa sérénité, a engagédeux émigrés, Benhamou et Dahmani, ainsi que des jeunes pétris de qualité commeKhelloufi (JSMC) et Belkheir (RCGO). La JSMB, en pleine reconstruction, aréussi à colmater les brèches en faisant appel à de nombreux joueurs pourpallier les multiples départs. Le MCO s'est renforcé avec des joueurs dedifférents paliers, dont les plus en vue sont Chaïb, Hanister, Boudjakdji etKechamli. L'OMR, avec Aït Zeggagh, Mouyet, Djerba, Temmoura, Boukhlouf, entend fairemieux que la précédente saison. Les deux autres nouveaux promus, l'ASK et leMCS, ont suivi en renforçant leur effectif par des apports ciblés.  L'ASO Chlef, comme à sonhabitude, a misé sur des jeunes avec, en plus, le retour de Ali Hadji. Pour sa part,le CRB est parvenu à préserver son ossature tout en engageant Mezouar et deséléments d'expérience. Le WAT, quant à lui, s'est donné les moyens de sanouvelle politique en sonnant le rappel de ses enfants.  Le CABBA, avec les Belhadef,Hadjou et Largot en renfort, ne se contentera plus de faire de la figuration.Concernant le NAHD, les finances ont quelque peu limité le champ de manoeuvredes dirigeants qui se sont contentés d'un recrutement, jugé tout juste moyen. ABlida, et malgré une crise sans précédent, l'USMB a fait néanmoins appel àBougherara et Aoun Seghir, pour ne citer que ceux-là.