«L'usine de Oued El Bardi sera 100% opérationnelle au 31 décembre prochain»Il est certain qu'un projet de l'envergure de l'usine de Bouira permettra de recruter du personnel à divers niveaux. Que ce soit au niveau de la chaîne de montage, de la formation, de la logistique...
Initialement annoncée pour l'année 2019, voire l'année 2020, l'usine Iveco implantée dans la localité de Oued El Bardi, à Bouira, entrera finalement en production en 2018. «L'usine de Oued El Bardi sera 100% opérationnelle au 31 décembre prochain» vient d'annoncer Mohamed Baïri, en sa qualité de patron de Ival SPA, à la faveur d'une visite guidée à l'unité Iveco fraîchement inaugurée de Ouled Hadadj à l'est de la capitale.
Visite dont l'invité de marque était l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Son Excellence Pasqualle Ferrara, un diplomate particulièrement actif sur le volet partenariat entre les entreprises italiennes et algériennes.
«Nous avons accéléré la cadence et toute la gamme Iveco sortira de la chaîne de montage, quelque 5000 à 10.000 unités seront alors produites sur le site qui prendra en charge des aspects clés des produits comme la peinture», a ajouté Mohamed Baïri. Le site de production de Ouled Hadadj, lequel a été fraîchement inauguré, sert de passerelle pour l'usine de Bouira et a notamment une vocation de formation du personnel qui sera employé dans cette dernière wilaya. A fait savoir le même responsable.
Selon Mohamed Baïri, le taux d'intégration est particulièrement important dans le segment du camion contrairement à celui de la voiture. Selon lui, l'ébauche d'un tissu de sous-traitants est déjà là. Il évoque près de 1000 sous-traitants déjà recensés. «Nous montons en CKD ce qui est déjà d'une importance capitale et sommes capables de produire localement quelques pièces métalliques, surtout que des partenaires locaux se disent prêts à nous accompagner», a-t-il dit en ajoutant en guise d'argument que les véhicules Iveco produits en Algérie, à Ouled Hadadj, affichent un prix nettement moins cher que ceux importés, avec une différence de 500.000 DA. «Ce n'est pas rien!» souligne Mohamed Baïri qui se félicite de voir Ival mener à bien un partenariat avec une grande entreprise italienne, avec à la clé un taux d'intégration avantageux. Interpellé sur le nouveau cahier des charges édicté par les pouvoirs publics, il s'est dit prêt à travailler selon les orientations du gouvernement.
Concernant les nouvelles conditions relatives au montage de véhicules en Algérie contenues dans ce nouveau cahier des charges, «la société de production et de montage, s'engage à atteindre un taux d'intégration minimum de 15% après la troisième année d'activité (...) et de 40% à 60% après la cinquième année, et à respecter le détail des taux d'intégration progressifs par catégorie, tels que fixés par la réglementation en vigueur».
Il est certain qu'un projet de l'envergure de l'usine de Bouira permettra de recruter du personnel à divers niveaux. Que ce soit au niveau de la chaîne de montage, de la formation, de la logistique...
L'on évalue le quota au minimum à 500 personnes. Un chiffre qui est bien entendu appelé à croître, car chaque nouvelle gamme requerra le recrutement d'une nouvelle équipe d'intervenants sur la chaîne de montage.
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Posté Le : 24/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salim BENALIA
Source : www.lexpressiondz.com