L'urgence de recruter un coach de renom

Le pire tirage qu'on pouvait espérer pour une équipe faisant pourtant figure de tête de série. En héritant des Green Eagles, des Lions indomptables, deux habitués des phases finales de la Coupe du monde, et des coriaces Chipolopolo, il va sans dire que la mission des coéquipiers de Riyad Mahrez dans ce groupe B s'annonce des plus compliquées sachant que seul le premier du groupe fera le voyage en Russie.Pour atteindre un tel objectif, il va falloir une équipe algérienne en pleine possession de ses moyens et prête à tous les niveaux. Ce qui est visiblement loin d'être le cas pour des Verts, désormais seule sélection parmi les 20 concernées par ces éliminatoires, à ne pas avoir d'entraîneur. D'où l'urgence et la nécessité absolue de recruter un coach d'envergure. Le temps presse d'autant plus qu'un peu plus de trois mois nous séparent de la première sortie de l'EN dans ces éliminatoires, prévue le 3 octobre prochain avec la réception du Cameroun à Blida. Cela va faire bientôt trois mois, soit depuis le départ de Christian Gourcuff au début du mois d'avril dernier, que la FAF peine à trouver un sélectionneur pour driver les Verts.Le bureau fédéral de l'instance qui gère le football algérien avait même fait savoir dernièrement à travers un communiqué diffusé sur le site officiel de la FAF qu'« au jour d'aujourd'hui, aucun entraîneur n'a été recruté pour l'équipe nationale A », justifiant cela par le fait que « les techniciens de très haut niveau sont excessivement chers ».Le BF de la FAF ajoute que « les responsables de la fédération prendront leur temps pour trouver l'entraîneur qui permettra à l'équipe nationale d'atteindre ses objectifs qui sont les suivants : au moins une place de demi-finaliste à la CAN-2017 et une qualification en Coupe du monde 2018. Le recrutement du futur sélectionneur national dépendra aussi du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 prévu ce vendredi 24 juin au Caire », a-t-on précisé dans le même communiqué.Maintenant que le tirage au sort est connu, la FAF n'a plus aucune excuse. Elle se doit de dénicher, au plus vite, un sélectionneur à la hauteur du standing et des ambitions de l'Algérie. La balle est dans le camp des responsables de la FAF, à leur tête le président Mohamed Raouraoua.