L'urgence d'un plan de confortement Tiziouzou : les autres articles

Devant l'aggravation des effets des glissements de terrain qui se manifestent dans la ville d'Azazga depuis de nombreuses années, la mise en 'uvre d'un programme de confortement des quartiers touchés apparaît comme une véritable urgence.
La population de la partie nord de la ville, qui vit depuis longtemps avec la hantise de subir les conséquences du mouvement du sol ont régulièrement saisi les autorités locales pour engager enfin des travaux pour stabiliser les terrains et éloigner la menace qui plane sur leurs habitations. Pourtant, des architectes urbanistes, notamment ceux ayant élaboré le plan directeur d'urbanisme et de construction (PDAU), ont déterminé les zones rouges présentes dans la ville, ainsi que le tracé des «failles» qui rendent inconstructibles les terrains en question. Ces recommandations des techniciens ont été globalement respectées, puisque les permis de construction ont été suspendus ces dernières années.
Les fissures apparues ces derniers jours, parfois béantes, passent, ainsi, à proximité de certaines nouvelles constructions, comme le centre culturel qui doit être inauguré prochainement, ainsi qu'une cité de logements LSP. Les architectes concepteurs de ces infrastructures ont tenu compte de la «faille» des glissements, expliquant ainsi le fait que des dégâts n'aient pas été signalés sur le nouveau bâti. Une villa d'un particulier, quartier « Zen », à la sortie nord de la ville, a été cependant évacuée dans la nuit de vendredi à samedi (voir article ci-dessus). Ses occupants ont été réveillés en pleine nuit par des craquements dans les murs.
Rencontré samedi dernier, un architecte, ayant conçu les plans du nouveau centre culturel, nous dira qu'un plan global de confortement de la ville d'Azazga doit être rapidement mis en 'uvre, à travers un projet d'envergure de drainage des eaux ainsi qu'un large reboisement des terrains dans et autour des quartiers classés «zone rouge». Pour illustrer les lacunes dans la prise en charge de ce problème lancinant de glissement de terrain, il suffit de citer le quartier dit «Zen», où d'importants affaissements ont été enregistrés le week end dernier. Il y a longtemps, ce quartier était couvert de chênes-zen, plantés, il y a plusieurs décennies, pour contenir le mouvement du sol. A présent, il ne subsiste plus aucun arbre. La surface avait été déboisée aux fins d'aménager un marché hebdomadaire.