L'urbanisme n'est pas le souci des élus

La ville de Bordj-Bou-Arréridj devient de plus en plus laide. Et pour cause, les élus de l'APC n'ont ni la culture, ni le souci pour rendre la cité viable, une cité où il fait bon vivre.Il suffit de faire un tour dans la ville pour constater l'ampleur du chaos : des trottoirs défoncés, des parkings et des jardins laissés à l'abandon, de surcroît ne répondent à aucun plan d'ensemble, des plantes au milieu de la chaussée qui ne permettent pas une bonne mobilité des passants, des bordures de trottoirs qui font plus de 30 cm de hauteur, qui sont un vrai casse-gueule pour les personnes âgées et les enfants.
Du côté de Ouïn-Zeragua, un village improvisé par les habitants qui ont défié la loi, un village envahi par des constructions illicites, hideuses, et anarchiques, avec la complicité des élus et des autorités locales, les aménagements apportés ne sont pas soumis au droit de l'urbanisme, mais au seul droit des habitants. Il appartient aux autorités locales de se mettre monumentalement en scène, ils doivent arrêter le massacre, et s'offrir par la perspective de tracer des avenues, des places, des jardins, des aires de jeux, qui tranchent avec l'entremêlement des rues, ruelles, de contrôler l'attribution des marchés pour les aménagements, en vue de choisir les meilleurs entrepreneurs qui sont imprégnés du devoir de bien faire les choses d'autant plus qu'ils sont payés rubis sur l'ongle.
Layachi Salah-Eddine