Algérie

L'Unpef menace de reprendre la grève



L'Unpef menace de reprendre la grève
L'Unpef menace de recourir à la grève si les promesses contenues dans les PV ayant sanctionnés les rencontres syndicats-ministère-Fonction publique ne sont pas appliquées.L 'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef) presse le Premier ministre de tenir les promesses faites aux syndicats du secteur concernant la promotion de certaines catégories de travailleurs de l'éducation. La Fonction publique, faut-il le rappeler, a promis des dérogations pour permettre aux catégories d'enseignants en voie d'extinction (maîtres d'école, à titre d'exemple) d'être régularisés et d'être promus pour bénéficier des avantages du poste auxquels ils ne pouvaient prétendre auparavant. L'un des principaux points contenu dans la plateforme de négociations sur lequel le gouvernement a fini par céder est relatif à l'intégration des instituteurs détenteurs de licence et ceux ayant suivi une formation d'accéder au grade de professeur formateur ou principal, c'est-à-dire passer des catégories 10 ou 11 à la 14 avec tout ce que cela implique comme répercussion sur le salaire et rappel des augmentations.Las d'attendre que les promesses contenues dans les PV ayant sanctionnés les rencontres syndicats-ministère-Fonction publique, en février dernier, soient traduites par des décisions concrètes des services compétents des ministère concernés, l'Unpef rappelle que cette démarche devrait intervenir avant l'entame de la campagne électorale de la présidentielle du 17 Avril. «Nous craignons que l'actuel gouvernement prenne plus de temps que prévu, et qu'après l'élection présidentielle, le prochain exécutif refuse d'appliquer des décisions dont il n'est pas l'auteur. Nous mettons nos interlocuteurs devant leurs responsabilités», précise Sadek Ziri, président de l'Unpef, dans une déclaration faite hier à la presse. Le syndicat menace de réactiver le préavis de grève «si Sellal fait machine arrière concernant ces accords».Pour rappel, plusieurs syndicats ont observé plus de quatre semaines de grève (janvier et février) pour des revendications liées essentiellement à la révision du statut des travailleurs de l'éducation. Pour récupérer les séances perdues durant ce débrayage et pour calmer la colère des lycéens refusant de sacrifier leurs vacances de printemps, la tutelle a décidé de «supprimer» les compositions du deuxième trimestre et de prendre en considération les notes obtenues lors des devoirs pour l'évaluation des élèves pour ce trimestre.Aussi, l'arrêt des cours dispensés aux classes de terminale est prévu entre le 30 avril et le 2 mai prochains. Les épreuves du baccalauréat, elles, débuteront le 1er juin prochain.




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