Algérie

L'Unpef gèle son mouvement de grève



L'Unpef gèle son mouvement de grève
Après 24 jours de grève, l'Union nationale du personnel des travailleurs de l'éducation et de la formation (Unpef) a mis fin à son mouvement de protestation. La décision a été effective à partir d'hier.Les enseignants du primaire et du moyen affiliés à l'Unpef ont repris le travail hier, en attendant ceux du secondaire dont la décision dépend de l'issue de la rencontre entre les syndicats protestataires et les services du Premier ministère.La décision de l'Unpef a été prise suite à la rencontre tenue les 16 et 17 février au siège du Premier ministère. La rencontre a vu la participation de représentants du Premier ministère, ministère chargé du service public, du directeur général de la Fonction publique, du représentant du ministère de l'Education nationale et des délégués de l'Unpef.Après la première tentative de dialogue réunissant tous les syndicats de l'éducation, au sein même du ministère de tutelle, une démarche contestée par les syndicats en grève, le Premier ministère a tenu à recevoir les syndicats grévistes séparément. Une méthode qui semble d'ores et déjà obtenir l'écho escompté.L'Unpef met fin à un mouvement de protestation ayant duré plus de trois semaines.La rencontre de deux jours s'est soldée par un PV signé entre l'Unpef et la direction générale de la Fonction publique.La principale revendication, à savoir le droit à la promotion des enseignants des cycles primaire et moyen, a été satisfaite.Les deux autres syndicats (Cnapest et Snapest) étaient attendus hier en fin de journée au Premier ministère pour des négociations à propos de leurs doléances. «La grève se poursuit», a affirmé hier Meziane Meriane, secrétaire général du Snapest, contacté hier par nos soins. Jusqu'à hier après-midi, le Snapest n'était jours pas reçu. «Nous attendons que le médiateur du Premier ministère nous appelle. Probablement aujourd'hui (hier, ndlr)», a déclaré M. Meriane.Pour rappel, les syndicats s'opposent catégoriquement aux exigences portant sur la formation des enseignants occupant des postes en voie d'extinction avant leur intégration. «Cette institution (la Fonction publique) joue sur les termes. Elle a proposé d'intégrer les licenciés ayant 10 ans d'expérience et qui ont suivi une formation. Sur le terrain, aucun enseignant ne remplit ces trois critères», a déclaré Nouar Larbi, coordinateur du Cnapest, dans un entretien à El Watan. Poursuivant son réquisitoire contre cette institution, ce syndicaliste dénonce ce qu'il qualifie «d'exactions commises (par la Fonction publique, ndlr) vis-à-vis des principes généraux des lois. On ne peut pas appliquer des obligations avec effet rétroactif. Les diplômes des anciens enseignants ont été acceptés par la Fonction publique».




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