L'Unpef demande l'ouverture des portes du dialogue Education nationale

L'Union nationale des personnels de la formation et de l'enseignement professionnels (Unpef) affiliée au Snapap-Felfoul tiendra un rassemblement le 6 mai prochain devant le siège du ministère pour faire valoir ses plateformes de revendications.
Après un mouvement de protestation tenu en novembre dernier, la tutelle avait cédé aux pressions de l'Union en répondant favorablement à la demande d'audience adressée par le syndicat aux responsables du ministère.
Une rencontre entre les deux parties a eu lieu le 31 décembre dernier, a indiqué, hier, le président de l'union, lors d'un point de presse organisé au siège du Snapap.
Selon Omar Bouraghda, président de l'Union, la rencontre a permis à l'Union de convaincre la tutelle de la nécessité de trouver une formule pour l'intégration de tous les travailleurs contractuels, de bénéficier de la prime de soutien pédagogique évaluée à 15% du salaire de base avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, de l'ouverture de postes pour la promotion de tous les fonctionnaires du secteur, l'amendement de certains articles de loi et du système indemnitaire des travailleurs du secteur, de mettre fin aux décisions abusives et aux désagréments à l'encontre des syndicalistes et adhérents du Snapap.
Le ministère avait «promis» à l'Union de prendre en charge tous ces points, mais en vain. M. Bouraghda dénonce «le mutisme» de la tutelle quant à la satisfaction de leurs revendications.
Selon l'Union, depuis cette rencontre, aucune réponse n'a été apportée par le ministère. L'Union des fonctionnaires de l'enseignement et la formation professionnelle «demande au ministère d'ouvrir les portes du dialogue et le renouvellement et la réactivation de la commission mixte de tutelle, union chargée du dialogue et de la concertation».
Il est à noter que Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, avait déclaré qu'«il était disposé à engager son administration à travailler avec l'ensemble des syndicats du secteur à condition qu'ils soient représentatifs».