L’UNPEF d’Oran

«La rentrée scolaire 2008-2009, un fiasco» Un point de presse a été tenu au siège du bureau d’Oran de l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) et a permis aux syndicalistes autonomes de revenir sur la rentrée scolaire 2008-2009, jugée catastrophique pour les multiples dysfonctionnements constatés. Les membres du bureau d’Oran ont relevé, en premier lieu, le mauvais départ pris pour les nouvelles classes du préscolaire, limitées au départ au nombre de 25 élèves par classe et ce, suite aux instructions du ministère de l’éducation, mettant dans l’embarras l’ensemble des chefs d’établissements avec le nombre conséquent de parents venus inscrire normalement leurs enfants. Le manque d’infrastructures inadaptées au besoin réel, aura créé de véritables bras de fer entre parents et directeurs qui ont estimé avoir été lâchés par leur tutelle. L’autre point soulevé par les membres de l’UNPEF à travers la voix de M. Mezouar, concernera l’anarchie qui touche les nouveaux élèves admis en première année moyenne dont une bonne partie a été gardée au niveau des écoles primaires, faute de place dans les établissements du moyen. Sur ce point, l’intervenant précisera que le déplacement des enseignants d’un établissement à un autre reste l’inconvénient majeur pour le personnel éducateur. Les nouvelles affectations au poste de chef d’établissement du moyen pose, selon les syndicalistes autonomes, un point d’interrogation. M. Mezouar affirmera «Comment peut-on expliquer que des professeurs d’éducation physique aient été affectés à des postes de directeurs au niveau des CEM?» Sur ce point, l’intervenant précisera que les critères et la réglementation actuellement en vigueur n’ont pas du tout été respectés, visant ainsi le rôle de la commission paritaire qui a largement fait défaut et a contribué à laisser sur le carreau de nombreux postulants au poste de directeur et plus habilités à remplir cette fonction. Pour le mouvement des enseignants d’un établissement à un autre, les syndicalistes autonomes ne manqueront pas de fustiger les autres syndicalistes de l’union générale des travailleurs (UGTA) qui ont main mise dans la prise de la décision de ces affectations au niveau de la Direction de l’Education d’Oran. «Un certain favoritisme est nettement constaté», selon les membres de l’UNPEF, créant de ce fait une marginalisation et un malaise certain au niveau de la famille enseignante. Pour ces raisons, l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation conteste tous ces agissements et ne peuvent que contribuer à l’anarchie qui a prévalu lors de cette rentrée scolaire 2008-2009, considérée par les membres de l’UNPEF du bureau d’Oran de véritable «Fiasco». Zitouni M.