L'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef) annonce l'organisation d'une journée nationale de protestation aujourd'hui, avec des sit-in devant les sièges des wilayas du pays. Le syndicat devrait adresser un message à travers les walis, destiné au président de la République, demandant ainsi son intervention.
Les syndicalistes protestent contre «certaines dispositions et des dysfonctionnements» contenus dans le nouveau statut particulier et le régime indemnitaire des professionnels du secteur de l'éducation nationale approuvé, le 22 décembre dernier, par le Conseil des ministres.
Les membres de l'Unpef veulent ainsi agir avant la publication du nouveau statut et le régime indemnitaire sur le Journal officiel. Ils soutiennent que «ces nouveaux textes ne sont pas à la hauteur des attentes de la famille éducative, notamment pour certains corps appartenant au secteur». L'Unpef a demandé au gouvernement, à travers un communiqué rendu public et annonçant la tenue de la journée de protestation, de respecter les décisions et les orientations du président de la République.
Pour rappel, M. Abdelmadjid Tebboune avait promis un statut spécifique pour l'enseignant parce qu'il a jugé que «l'enseignant n'est pas un fonctionnaire comme les autres, mais c'est un éducateur». Il a ainsi donné des instructions à plusieurs reprises pour que le statut particulier soit revu, par le fait qu'il ne correspondait pas aux aspirations et aux préoccupations des enseignants. Mais, à priori même la dernière mouture, celle approuvée par le Conseil des ministres le 22 décembre dernier, ne semble pas répondre aux aspirations de l'ensemble de la famille éducative, si on se réfère aux avis et aux réactions de certains syndicats du secteur.
L'Unpef a ainsi demandé la parité dans la classification, l'intégration et la promotion dans les grades entre les trois paliers (le primaire, le moyen et le secondaire). Il exige en outre la parité dans la classification entre les corps (de l'enseignement, de l'encadrement et de l'inspection). Il sollicite également une série de modifications avec un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2024 comme prévu et annoncé par de hauts responsables initialement.
Posté Le : 20/01/2025
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M. Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com