Algérie

L'Unpef appelle à une nouvelle grève et au boycott des tâches administratives Education nationale



L'Unpef appelle à une nouvelle grève et au boycott des tâches administratives Education nationale
Le bras de fer entre le ministère et les syndicats du secteur se poursuit et ne semble pas connaître une issue même si les examens de fin d'année approchent à grande vitesse.
Ces derniers pourraient être la pierre angulaire de ce conflit que les syndicats menacent d'utiliser comme atout majeur pour faire «plier» les pouvoirs publics. Ainsi, après avoir achevé, mardi, sa cinquième semaine de grève cyclique de trois jours, le Syndicat national des personnels de la formation et de l'éducation (Unpef) compte poursuivre la même démarche de protestation en espérant se faire entendre, même si les chances demeurent minimes.
En colère face à l'absence de toute issue favorable de la part du gouvernement par rapport aux points revendicatifs soulevés, le syndicat compte paralyser l'administration des établissements en boycottant leurs tâches administratives et pédagogiques. Cette action, souligne le syndicat dans un communiqué, intervient pour réclamer, une énième fois, la révision du document 12-240 portant statut particulier des fonctionnaires du secteur.
Cette action serait appuyée par une grève de deux jours pour les 20 et 21 mai prochains. En signe de soutien aux fonctionnaires du Sud et des Hauts-Plateaux, l'Unpef compte maintenir la pression sur le gouvernement pour qu'il réagisse favorablement. «Ce débrayage sera maintenu si aucune suite positive ne sera donnée aux doléances des travailleurs, lit-on dans le document.
C'est la raison pour laquelle il a été décidé, ont fait savoir les signataires du document, de laisser la session du conseil national toujours ouverte. Ainsi, le syndicat conditionne la suspension de son action par un engagement ferme de la part des responsables. Ces décisions ont été prises par le conseil national réuni, mercredi et jeudi à Alger, pour évaluer son mouvement de protestation observé entre dimanche et mardi derniers et qui a touché quelque 200 000 employés exerçant dans le Sud et les Hauts-Plateaux.
Le dernier jour de la grève a été marqué par une adhésion massive au mouvement que les syndicalistes traduisent par l'annonce d'une instruction, le 2 mai dernier, par le Premier ministre, portant actualisation du calcul du régime indemnitaire pour cette catégorie de travailleurs.
Cette instruction n'a fait, estime le syndicat, que raviver davantage la tension. Ces fonctionnaires, qui réclament le versement de ces indemnités avec effet rétroactif depuis 1er janvier 2008, se sont montrés surpris par leur calcul et avec seulement un effet rétroactif à compter de 2012. Il est question, pour le conseil national, de réaffirmer son soutien pour ces travailleurs exerçant dans des zones enclavées jusqu'à l'obtention de leurs droits.
Le conseil, qui a passé en revue les résultats de sa rencontre avec le ministère du secteur, a tenu à lui endosser la responsabilité du climat tension dans lequel vit le secteur. Décidant d'aller loin dans ses menaces pour arracher «ses droits», le syndicat menace de saisir la justice concernant le dossier du statut particulier des travailleurs du secteur.


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