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L'UNIVERSITE OUVRE LE DEBAT SUR L'ECONOMIE NATIONALELe crédit à la consommation, les législations, les pressions étrangères...



L'UNIVERSITE OUVRE LE DEBAT SUR L'ECONOMIE NATIONALELe crédit à la consommation, les législations, les pressions étrangères...
L'économie algérienne fait face à des pressions étrangères dévastatrices à tout point de vue. Le constat établi, des chercheurs universitaires ont décidé d'ouvrir un franc débat à même de permettre à toutes les tendances de suggérer les mécanismes qui aboutiront à protéger le peu qui subsiste en dehors des hydrocarbures qui représentent près de 95% de nos exportations. C'est ainsi que le Syndicat national des enseignants universitaires (Sneu), affilié à l'UGTA, organise, aujourd'hui, un important séminaire à l'université de Bordj Bou-Arréridj. Plus de 150 participants, issus des universités des 48 wilayas, prendront part à cette rencontre parrainée par la Centrale syndicale. Au total, ce sont sept axes sensibles qui seront abordés par les chercheurs universitaires lors de ce séminaire intitulé "Comment soutenir la production nationale et actionner les mécanismes pour la protéger et la commercialiser".Selon le secrétaire général du Sneu, joint par Liberté, "l'objectif de ce séminaire est d'arriver à identifier les insuffisances profondes qui font que notre environnement économique se base toujours sur les hydrocarbures alors que les autres richesses sont carrément inexploitées, d'une part, et ciblées par des sociétés étrangères, de l'autre. Aussi, de grands chercheurs en économie et autres académiciens algériens présenteront, à travers les axes arrêtés, les solutions concrètes afin d'aller vers la valorisation de nos ressources humaines et nos ressources naturelles dans des projets structurants, non sans protéger notre économie des technologies dévastatrices et des pressions étrangères". C'est ainsi que le premier axe sera consacré au crédit à la consommation dédié à la production nationale, alors que le second axe sera exclusivement réservé à la concurrence du produit made in Algeria. Ces deux sujets seront profondément discutés surtout que la production nationale est menacée par une concurrence extérieure des plus agressives. Ce à quoi les spécialistes discuteront du système fiscal qui étrangle actuellement les entreprises nationales et qui ouvrent des brèches aux entreprises étrangères. D'ailleurs, les universitaires estiment que les entreprises étrangères basées en Algérie n'apportent aucune plus-value à notre économie. Raison pour laquelle les économistes présents ont choisi un autre axe inhérent à la cohabitation des multinationales avec nos sociétés dans un climat d'affaires des plus confus en raison des législations qui changent chaque année, voire chaque six mois. En ce sens, un chapitre complet sera consacré aux lois algériennes dédiées aux petites et moyennes entreprises, d'une part, et aux grandes entreprises sensées créées des emplois et des richesses, d'autre part. Enfin, les universitaires devront aborder l'apport du tourisme et sa nécessaire relance. Là aussi, les chercheurs universitaires tirent la sonnette d'alarme au vu de la dégradation des infrastructures touristiques et l'absence totale des prestations de service alors que le tourisme local, à lui seul, n'arrive pas à absorber la demande. À l'issue des deux jours d'intervention, les universitaires devront sanctionner les travaux par une série de recommandations afin de sensibiliser le gouvernement à élargir la champ pour les entreprises algériennes et à libérer les énergies.F BNomAdresse email




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