Algérie

L'université est un gisement de matière grise



Un investissement que la partie française veut inscrire dans une optique de co-innovation par le passage des relations commerciales aux relations de coopération inscrites dans la durée.Dans le cadre de l'encouragement de l'investissement et en vue de la préparation du séminaire sur le développement de l'entreprise prévu au titre de la coopération algéro-française dans la wilaya de Tizi Ouzou, initiée par l'association française, «Touiza Solidarité», une conférence s'est tenue ce week-end au niveau de la petite salle de la Maison de la culture. Plusieurs directions de wilaya, FCE, Ansej, Cnac, Andi, les représentants des entreprises, les opérateurs économiques, ainsi que des universitaires ont fait le tour d'horizon de la coopération entre les investisseurs des deux pays. Aussi, après la rencontre de ce week-end à laquelle a pris part le responsable de la coopération industrielle et technologique, Jean-Louis Levet, les deux parties se donnent jusqu'à septembre, au plus tard, pour revenir faire le bilan d'un travail qui visera, dès à présent, à recueillir le maximum de données sur les opportunités d'investissements que recèle la wilaya de Tizi Ouzou.
Un investissement que la partie française veut inscrire dans une optique de co-innovation par le passage des relations commerciales aux relations de coopération inscrites dans la durée et l'intérêt des deux parties. Si les moyens et les compétences sont mis en commun, les deux pays n'en seront que plus forts, estimait Jean-Louis Levet, haut responsable à la coopération industrielle et technologique algéro-française qui prenait la parole devant l'assistance composée d'investisseurs locaux. Aussi, ces mois qui viennent seront mis à profit par les deux parties afin de scanner les attentes, les besoins, les gisements d'investissements de la wilaya et l'apport de la partie française. D'ores et déjà, en plus des potentialités naturelles et économiques, la wilaya de Tizi Ouzou présente un grand gisement de matière grise. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, l'université Mouloud Mammeri est au centre d'intérêt de la partie française qui compte améliorer la formation des jeunes étudiants.
Un horizon qui s'ouvre justement à ce créneau par la création prochaine d'un centre d'excellence dans le domaine des automatismes industriels. C'est Schneider et Elec qui se chargeront de la formation et de la mobilisation des moyens matériels et techniques. Dans cet ordre d'idées, mais évoquant surtout les futurs investissements, Jean-Louis Levet insistait sur la nécessité de passer au stade de l'excellence. Quelle que soit la taille de l'entreprise, le partenariat est possible en recherchant l'excellence.
Le représentant de la partie française a donné rendez-vous pour le mois de mai et au plus tard septembre pour une journée territorialisée de coopération algéro-française. C'est en quelque sorte une rencontre pour faire le bilan du travail qui est en cours. Notons également que plusieurs intervenants ont pris la parole pour évoquer un aspect de la coopération algéro-française, chacun dans son domaine. Pour sa part Khendriche, président de l'association française «Touiza Solidarité» a retracé le travail de coopération du collectif avec ses partenaires algériens. De son côté, le directeur de l'industrie et des mines de la wilaya, Belaki a fait un tour d'horizon de son secteur en chiffres faisant savoir au passage que 34 000 PME travaillent dans la wilaya. Celle-ci possède deux ports, six zones d'extension touristique, 16 zones d'activité, une pénétrante sur l'autoroute Est-Ouest et une ligne ferroviaire. Des moyens mobilisables pour toute activité économique. De son côté, Meziane Medjkouh a pris la parole pour rappeler que la Chambre de commerce et d'industrie qu'il dirige met tous les moyens nécessaires à la disposition des investisseurs et qu'elle accompagnera tous les partenariats. En homme d'expérience dans son domaine, Meziane Medjkouh a préconisé à la partie algérienne de profiter de la haute expertise française pour revaloriser le parc industriel en panne, non seulement à Tizi Ouzou, mais aussi à travers tout le pays. Intervenant en sa qualité de délégué du Forum des chefs d'entreprise, l'industriel Lakhdar Madjène a affirmé que le FCE accompagne et accompagnera toutes les entreprises à la recherche de partenariat. Pour lui, la wilaya de Tizi Ouzou est avant tout un grand gisement de matière grise. Selon Madjène, la wilaya doit retrouver son passé glorieux lorsqu'elle était appelée «La Suisse algérienne». Beaucoup de richesses existent dans l'artisanat, les produits du terroir restent à promouvoir et on a besoin de la partie française pour se faire exporter. Rendez-vous donc est donné pour le mois de mai prochain et au plus tard septembre pour une autre rencontre que les investisseurs des deux côtés espèrent fructueuses.
Les présents ont promis de revenir avec des projets concrets pour un partenariat «concret».


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