Algérie

L'université entretient le mystère sur sa rentrée Alors qu'elle devrait accueillir les plus gros effectifs depuis l'Indépendance


L'université entretient le mystère sur sa rentrée                                    Alors qu'elle devrait accueillir les plus gros effectifs depuis l'Indépendance
En attendant donc l'ouverture officielle de l'année universitaire 2011-2012, chaque établissement y va de sa rentrée...
En attendant donc l'ouverture officielle de l'année universitaire 2011-2012, chaque établissement y va de sa rentrée...
Comme à son accoutumée, la rentrée universitaire entretient son brin de mystère quant à la date de son début effectif. Peut-être, cet état de faits est-il à mettre sur le compte de l'agenda présidentiel, sachant que c'est le chef de l'Etat qui en donne chaque année le coup d'envoi. En attendant donc l'ouverture officielle de l'année universitaire 2011-2012, chaque établissement y va de sa rentrée. La faculté de médecine d'Alger a fixé la sienne pour le 25 septembre 2011, elle en a fait d'ailleurs l'annonce sur son site internet. Mais on susurre ça et là que la «bonne» ne saurait tarder et qu'elle interviendrait au plus tard la semaine prochaine.
D'aucuns parient qu'elle n'aura pas lieu à la date présumée arguant que la rentrée de l'année passée a eu lien fin octobre. Au-delà de ces supputations, la rentrée de cette année se fera sous le signe des gros effectifs puisqu'il est attendu l'arrivée dans les campus de 220.518 nouveaux bacheliers, l'année scolaire écoulée ayant été sanctionnée par les meilleurs scores de réussite jamais atteints depuis l'Indépendance. Soit 62,45 % de reçus au bac. Or l'année universitaire 2010-2011 a été caractérisée par une crise de croissance sans précédent qui avait ébranlé le pays. Durant de longs mois les principales universités du pays ont été paralysées par des mouvements de grèves suivis de marches dans la capitale pour dénoncer le marasme et l'absence de démocratie, érigées selon les étudiants en règles de conduite.
Le système LMD, parangon de la modernisation et de la mondialisation a été particulièrement dénoncé par la communauté estudiantine. Tout compte fait, au regard des nombreux arrêts de cours, les étudiant n'avaient exploité que quelques heures d'horaires impartis à leurs cursus, alors qu'il est de notoriété publique que le système LMD ne peut souffrir d'aucun déficit en matière d'emploi du temps. Autrement dit, s'adapter aux normes internationales équivaudrait à assurer le cursus dans son intégralité et non partiellement. La lecture que fait le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Haraoubia, des revendications sur les campus, est que l'autorité en charge du secteur ne partage pas le point de vue des étudiants, des professeurs et des nombreux spécialistes qui ont eu à s'exprimer sur l'état réel de l'institution universitaire. Reçu par le président de la République durant le mois de Ramadhan dernier, Harraoubia n'a trouvé mieux à faire que de s'étaler sur les chiffres. Il a évoqué une capacité d'accueil globale de 1.404.700 places pédagogiques pour la rentrée universitaire 2011-2012, soit une progression équivalent à 150.000 places. Le ministre avait également évoqué la question de l'encadrement dont il avait souligné la "constante progression". Selon lui 40.137 professeurs dont 7.916 de rang magistal (professeurs et maîtres de conférence classe A) seront au rendez-vous. Il avait également soutenu que le taux d'encadrement national avait atteint le seuil d'un enseignant pour 28 étudiants. «Le système LMD, durant l'année 2010-2011 a été généralisé à l'ensemble des universités et centres universitaires dans toutes les filières à l'exception de celles de médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et sciences vétérinaires» a-t-il notamment déclaré.
Comme à son accoutumée, la rentrée universitaire entretient son brin de mystère quant à la date de son début effectif. Peut-être, cet état de faits est-il à mettre sur le compte de l'agenda présidentiel, sachant que c'est le chef de l'Etat qui en donne chaque année le coup d'envoi. En attendant donc l'ouverture officielle de l'année universitaire 2011-2012, chaque établissement y va de sa rentrée. La faculté de médecine d'Alger a fixé la sienne pour le 25 septembre 2011, elle en a fait d'ailleurs l'annonce sur son site internet. Mais on susurre ça et là que la «bonne» ne saurait tarder et qu'elle interviendrait au plus tard la semaine prochaine.
D'aucuns parient qu'elle n'aura pas lieu à la date présumée arguant que la rentrée de l'année passée a eu lien fin octobre. Au-delà de ces supputations, la rentrée de cette année se fera sous le signe des gros effectifs puisqu'il est attendu l'arrivée dans les campus de 220.518 nouveaux bacheliers, l'année scolaire écoulée ayant été sanctionnée par les meilleurs scores de réussite jamais atteints depuis l'Indépendance. Soit 62,45 % de reçus au bac. Or l'année universitaire 2010-2011 a été caractérisée par une crise de croissance sans précédent qui avait ébranlé le pays. Durant de longs mois les principales universités du pays ont été paralysées par des mouvements de grèves suivis de marches dans la capitale pour dénoncer le marasme et l'absence de démocratie, érigées selon les étudiants en règles de conduite.
Le système LMD, parangon de la modernisation et de la mondialisation a été particulièrement dénoncé par la communauté estudiantine. Tout compte fait, au regard des nombreux arrêts de cours, les étudiant n'avaient exploité que quelques heures d'horaires impartis à leurs cursus, alors qu'il est de notoriété publique que le système LMD ne peut souffrir d'aucun déficit en matière d'emploi du temps. Autrement dit, s'adapter aux normes internationales équivaudrait à assurer le cursus dans son intégralité et non partiellement. La lecture que fait le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Haraoubia, des revendications sur les campus, est que l'autorité en charge du secteur ne partage pas le point de vue des étudiants, des professeurs et des nombreux spécialistes qui ont eu à s'exprimer sur l'état réel de l'institution universitaire. Reçu par le président de la République durant le mois de Ramadhan dernier, Harraoubia n'a trouvé mieux à faire que de s'étaler sur les chiffres. Il a évoqué une capacité d'accueil globale de 1.404.700 places pédagogiques pour la rentrée universitaire 2011-2012, soit une progression équivalent à 150.000 places. Le ministre avait également évoqué la question de l'encadrement dont il avait souligné la "constante progression". Selon lui 40.137 professeurs dont 7.916 de rang magistal (professeurs et maîtres de conférence classe A) seront au rendez-vous. Il avait également soutenu que le taux d'encadrement national avait atteint le seuil d'un enseignant pour 28 étudiants. «Le système LMD, durant l'année 2010-2011 a été généralisé à l'ensemble des universités et centres universitaires dans toutes les filières à l'exception de celles de médecine, pharmacie, chirurgie dentaire et sciences vétérinaires» a-t-il notamment déclaré.
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