L'université de Ouargla sous les projecteurs

L'UKMO, qui a accompli un parcours remarquable depuis sa création en s'imposant comme pôle universitaire régional rayonnant sur le sud-est du pays, compte 6 facultés et 19 instituts depuis la dernière restructuration organique. Elle compte 25 000 étudiants de Ouargla, Biskra, El Oued, Ghardaïa et Laghouat. Les trois dernières comptent des centres universitaires, mais aussi une partie des bacheliers de Tamanrasset et d'Illizi, voire de quelques villes de l'Est, que le découpage géographique affecte à  Ouargla dans les hydrocarbures, la géologie, l'agriculture et l'hydraulique sahariennes, l'interprétariat et quelques spécialités en sciences humaines et sociales. L'université de Ouargla s'est construite au fil des ans en renforçant ses structures et capacités pédagogiques et d'hébergement.
Elle s'apprête à  réceptionner un nouveau pôle situé sur l'axe Ouargla-El Goléa avec 6000 places pédagogiques et 5000 lits, un restaurant, un complexe sportif et deux centres de recherche. Un projet de 10 000 nouvelles places pédagogiques sera bientôt lancé.
L'encouragement de la recherche scientifique est un des volets des 15 laboratoires de recherche que compte l'UKMO dont les équipes de recherche privilégient des axes portant sur l'avenir du Sahara algérien par rapport au «Développement des énergies nouvelles et renouvelables dans les zones arides et sahariennes», «La protection des écosystèmes en zones arides et semi-arides», «La valorisation et la promotion des ressources sahariennes», «L'exploitation et la valorisation des ressources naturelles en zones arides», et enfin «La biogéochimie des milieux désertiques». L'autre pivot de développement qui fait que l'université de Ouargla crée la différence dans une wilaya en recul est son ancrage en tant qu'établissement d'enseignement et de recherche situé dans une zone aussi aride que pétrolifère et qui en porte fièrement le titre. Ouverte sur les entreprises du secteur pétrolier, à  ses experts qui donnent des cours et supervisent des travaux de recherche à  la faveur de la convention synergie université-entreprise signée en 2008, l'UKMO s'est imposée comme pôle d'excellence dans les hydrocarbures.