Algérie

L’université d’été du FLN



La constitution et encore la constitutionLe FLN ouvrira à partir de la wilaya de Béjaïa, où il tiendra ce mardi son université d’été, un débat à propos du référendum sur la constitution...En attendant l’organisation du référendum prévu avant la fin de l’année en cours, le parti de Abdelaziz Belkhadem compte renforcer et à la fois vulgariser l’idée de la révision de la loi fondamentale approuvée par le président de la République. C’est d’ailleurs le thème central de l’université d’été du parti qui aura pour mot d’ordre: «cohésion institutionnelle, efficacité économique et solidarité nationale». Le débat, qui devrait suivre une allocution très attendue du SG et chef du gouvernement, devrait porter aussi sur les 52 ans de gestion du pays. C’est-à-dire le retour à la proclamation de Novembre 1954 dont les principes sont en l’occurrence la récupération de la souveraineté nationale dans le cadre démocratique et social. Un retour plein de symboles quelques jours après l’anniversaire du Congrès de la Soummam dans la wilaya où il s’est tenu le 20 août 1955. D’après les organisateurs, deux axes seront abordés lors de ce débat, à savoir la démocratie et la justice sociales. Pour ce qui est des thèmes, on citera entre autres la constitution, le code de la commune et de la wilaya, la sécurité sociale, l’emploi, le travail, la santé, la solidarité et la solidarité nationale. Le FLN conviera à ce débat des spécialistes du droit, des magistrats, des avocats et des représentants du mouvement associatif, à une période où la nécessité de la révision de la Constitution a été exprimée par le Chef de l’Etat, suivie de l’annonce officielle de la tenue d’un référendum dès la fin de l’année. Les organisateurs, acquis aux thèses du FLN du débat, ne manqueront pas de s’exprimer sur l’opportunité d’une telle révision, les changements attendus et leurs conséquences sur le fonctionnement des institutions. Ce débat de spécialistes, qui aborderont la problématique de la nécessité d’amender et ce qu’il faut exactement changer dans la loi fondamentale, intervient après les positions exprimées par la majorité des partis politiques. Il y a lieu de rappeler ici que le président de la République a affirmé que l’amendement de la Constitution jettera les bases d’un système politique aux contours clairs, avec une définition plus précise des prérogatives et responsabilités, à la faveur du respect du principe de la séparation des pouvoirs, et en mettant un terme aux interférences des prérogatives des institutions, ainsi qu’à la confusion entre le système parlementaire et le système présidentiel. En théorie, c’est grosso modo ce qu’a décidé le Congrès de la Soummam. «La crise qu’a endurée l’Algérie était une crise de système», a indiqué le Chef de l’Etat, estimant que l’Etat de l’après indépendance «avait perdu de sa vigueur, alors que la situation financière du pays s’était détériorée à partir du milieu des années 1980, la société algérienne, quant à elle, avait connu de profondes mutations, cependant les autorités publiques n’avaient pas œuvré à son adaptation nécessaire.» Idir D.


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