Algérie

L'Union de «l'Algérie verte» est née



Les partis de la mouvance islamiste, le Mouvement de la société pour la paix, Ennahda et El Islah ont scellé officiellement leur pacte d'alliance sous le patronyme de l'Union de l'Algérie, lors d'une cérémonie organisée à Alger.Le pacte a été signé par les trois dirigeants des partis, à savoir Bouguerra Soltani, Fateh Rabai et Hamlaoui Akouchi (MSP, ennahda et El Islah respectivement). Une charte de cette coalition repose sur les principes fondamentaux de cette alliance ainsi que ses objectifs.
Le coordinateur de l'alliance, Azeddine Djrafa, estime que c'est un rendez-vous historique avec le développement de la pensée politique.
«C'est une alliance de tous les Algériens pour continuer la construction démocratique et islamiste du pays et qui sera dirigé par les concepts de la religion», déclare le coordinateur du parti. Pour lui, les dernières révolutions dans les pays arabes sont un tournant politique important pour les jeunes qui aspirent à des changements. «L'Algérie a choisi la voie des réformes et c'est à travers l'appel du peuple que nos trois partis ont composé une alliance.»
L'union de l'Algérie Verte aspire à un comportement contemporain et se veut responsable pour servir l'«intérêt du peuple». La coalition a décidé de se présenter aux élections avec une liste électorale commune, le même programme et des objectifs convergents.
Pour le président du MSP, le Maghreb ne peut croître que si les divisions cessent. «Nous nous sommes unis sur un projet commun et en vue de présenter des orientations et des propositions à même de développer le pays.» Parmi les objectifs de l'alliance, il est à mentionner la substitution des hydrocarbures par les énergies renouvelables.
Le relancement de l'agriculture et de l'industrie algérienne et la lutte contre toute forme de corruption. Plus d'égalité dans la distribution des richesses. «Il faut cesser de marginaliser le peuple et lui donner enfin la parole pour qu'il exprime sa volonté», se rejoignent les présidents des partis.
Pour le président d'Ennahda, le développement économique n'est pas un slogan politique et c'est le seul moyen de lutter contre le chômage et de booster la croissance. «Le changement s'opère à travers les urnes et non pas par la seule volonté du changement, et ce, dans une union pour l'Algérie et non une union islamiste», dira-t-il.
De son côté, le président d'El Islah compte proposer des lois parlementaires pour plus d'équité et de justice de toutes les catégories sociales. Les trois présidents ont qualifié cette première étape de «réussite» et en espère d'autres pour ouvrir une nouvelle page. «Le 10 mai changera la réalité amère que nous vivons actuellement et sera une continuité sur la même lancée des martyrs morts pour un idéal algérien», dira le coordinateur de l'alliance.


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