L'UNEA poursuit sa protestation à la faculté des Sciences économiques: Un blocage... et des interrogations

Le torchon brûle entre les représentants de l'Union nationale des étudiants algériens, à travers sa section de la faculté des Sciences économiques et commerciales et l'administration de la faculté.L'organisation estudiantine a, en effet, entamé hier sa deuxième semaine de protestation en maintenant son blocage à tout accès à la faculté et ce, depuis lundi dernier. Un mouvement de protestation qui semble être différemment apprécié par les étudiants de la faculté, du moins si l'on se réfère aux réactions collectées sur la page Facebook de l'UNEA Belgaid, depuis l'annonce de la contestation. Pour ce qui est des revendications motivant ce mouvement, c'est le flou total. Si elles semblent, néanmoins, liées à des problèmes d'ordre pédagogique, l'organisation estudiantine s'est abstenue, pour l'heure, d'en détailler, officiellement, la teneur. Seul un communiqué laconique fait référence au mouvement. «En dépit de plusieurs rapports transmis aux responsables de la faculté des Sciences économiques et commerciales et des Sciences de gestion, et face aux promesses non-tenues de la part de l'administration de prendre en charge les problèmes que subissent les différents départements de la faculté, l'Union nationale des étudiants algériens a décidé de relever le degré de contestation, à partir du 22 janvier 2018,» lit-on, dans un bref communiqué diffusé lundi dernier, par l'organisation estudiantine, sur sa page Facebook. Pour sa part, l'administration reste également «perplexe» quant aux raisons réelles ayant motivé ce mouvement de protestation, qu'elle juge totalement «injustifié». Même parmi les étudiants de la faculté, personne ne semble connaitre avec précision les véritables raisons de cette protestation et de ce blocage de la faculté que d'aucuns estiment pénalisants, particulièrement, en cette période d'examens du second semestre. Tout semble donc indiquer que ces examens seront davantage retardés, ce qui ne manquera pas d'influer, négativement, sur le volume et la qualité du programme pédagogique devant être assuré.
Un souci que portent particulièrement les étudiants de deuxième année Master qui sont tenus par des échéances strictes pour la soumission de leurs thèmes de projets de fin d'étude, de la présentation de leurs avant-projets de mémoires avant l'entame de la rédaction proprement dite de leurs projets.