L'UM, une idée qui navigue... et qui dérange

La rencontre organisée à Alger visait à recueillir les réflexions sur le projet d'Union méditerranéenne, exprimées par d'ex-membres de gouvernements et de personnalités du monde de l'économie, médiatique... des deux rives, qui ont finalement navigué à vue. En revanche, les participants ont formulé leurs avis sur l'idée et posé des questions sur les horizons de cette odyssée. Pour les uns, elle est prometteuse, d'autres ne rejettent pas en bloc « l'aventure », tandis que certains jugent qu'elle est incertaine et inutile, du moins à ce niveau de présence et d'échanges de points de vue. En effet, ce conclave a été programmé pour regrouper un bon nombre d'observateurs avertis et analystes éprouvés dans le but de mieux élargir la consultation afin d' approfondir les débats sur le bien-fondé de l'idée, ses objectifs, ses intérêts, les voies et moyens pour la concrétiser et enfin sa finalité. Ce concile vise, peut-être, à jauger le niveau d'esprit d'une certaine représentativité d'élites nationales et les impressions vis-avis du projet UM. Comme un premier pas protocolaire (...). D'après la « synthèse » des débats de cette rencontre, rapportée par voie de presse, ainsi que d'autres précédentes contributions liées (1), il s'avère - d'après ce que l'on a retenu - que l'idée est en train de s'embuer dans les esprits, au lieu de s'y incruster dans la clarté. En effet, des avis différents, divergents se sont manifestés, à l'image de cet obscurcissement des horizons non encore bien dégagés. Ce qui est tout à fait normal, au vu de cette épopée d'envergure. Peut-être que ce genre de rencontres est un préalable obligé à cette luminance ! UNE QUESTION DE CLARTE