Algérie

L'UGTA veut consommer algérien



L'UGTA veut consommer algérien
L'idée de la préférence nationale commence à se concrétiser. Après les décisions de la dernière tripartite consacrée au développement économique et à l'investissement, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) finalise son rapport sur la production nationale.Composé de 25 propositions et d'une centaine de mesures à mettre en application, ce rapport vise à créer une dynamique économique nationale, en encourageant la consommation du produit local. La centrale syndicale recommande, entre autres, l'introduction d'une obligation de ne recourir au produit importé que si le produit national équivalent est indisponible ou ne répond pas aux normes algériennes.Une action qui ne pourra être concrétisée qu'à travers la modification du code des marchés publics qui donnera la priorité à la préférence nationale. Dans le même sillage, il est proposé de «relever substantiellement le plafond des marchés publics réservés aux très petites entreprises (TPE) et élargir son champ d'application aux moyennes entreprises».La centrale syndicale appelle également à la réintroduction du crédit à la consommation pour promouvoir et développer le label «made in Algeria». Ce dernier sera la référence à l'octroi des crédits à la consommation. Cette mesure devra être accompagnée par une vaste campagne d'information et de communication afin d'expliquer aux Algériens en quoi consiste le retour de ce crédit supprimé en 2009. L'UGTA propose également l'élaboration d'un programme national appelé «Consommer algérien», la réactivation des coopératives de consommation dans les entreprises et l'encouragement de la création d'infrastructures de la grande distribution destinées exclusivement à la promotion de la production nationale.Cela pourra se faire avec l'octroi des facilitations à l'investissement. Pour développer la production nationale, la centrale syndicale suggère le recours, entre autres, à des partenariats public-privé dans des filières précises. Mais aussi, ce développement passera inéluctablement par le lancement d'appels à projet. Des projets d'investissement dans des filières stratégiques qui seront soutenus et encadrés par l'Etat jusqu'à leur aboutissement. Autre action proposée, l'inclusion dans les cahiers des charges des projets réalisés sur le budget de l'Etat (administration et EPE) d'une obligation de contre-achat à mettre à la charge des adjudicataires, dans un cadre négocié, en terme d'investissement en partenariat ou d'exportation de produits algériens. S'agissant de l'exportation, il est recommandé de dynamiser le conseil consultatif de la promotion des exportations. Cela tout en mettant en place un dispositif spécifique aux entreprises exportatrices et leur donner un statut spécial. D'autres recommandations ont été faites pour régler le problème du foncier industriel et la modernisation des parcs industriels.




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