Le secrétaire général de l'Union de wilaya de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) de Tizi Ouzou, Bachir Ramdani a interpellé les pouvoirs publics à «faire usage de la force de la loi» à l'endroit de «tous ceux (responsables, ndlr) qui usent d'abus de pouvoir» et de positions professionnelles pour, a-t-il dit, «dépouiller les travailleurs de leurs droits constitutionnels» afin qu'ils se sentent concernés par la fête des travailleurs, symbole de liberté et d'émancipation sociale.«L'Ugta de Tizi Ouzou ne restera pas inactive devant ces attaques, elle pèsera de toute sa force pour faire barrage à des responsables qui ne se nourrissent que d'allégations», a-t-il indiqué. Chaque jour que Dieu fait, des syndicaliste du secteur public, a observé M. Ramdani, sont persécutés, licenciés et traduits devant les juridictions nonobstant la protection consacrée par les textes législatifs. «Les exemples les plus frappants nous proviennent d'abord du secteur de la Santé où l'implication, préméditée, sans raison, du premier responsable du secteur à l'échelle de wilaya, son attitude méprisante, ses accusations sans fondement et son acharnement sur notre organisation syndicale laisse apparaître une volonté farouche de porter préjudice à l'Ugta», a estimé ce syndicaliste. Evoquant le nouveau code du travail qui sera bientôt soumis au parlement, M. Ramdani a tiré la sonnette d'alarme sur la nécessité de revoir, dans sa cohérence et sa consistance juridique de par, a-t-il observé encore, son caractère répressif et restrictif consacré à l'endroit des travailleurs. «sa conception dictée par la force patronale remet en cause les droits acquis notamment l'excercice du droit syndical et de grève, la participation des travailleurs mais aussi la nature des contrats de travail outrancièrement flexibilisés. «Le dialogue social, dont l'Ugta revendique la paternité et qu'elle considère avec conviction comme moyen le plus privilégie pour l'assainissement des rapports, la prévention ainsi que le règlement des tensions sociales en milieu professionnel, reste, force, est de constater, sans échos et quasi-absent à tous les niveaux de représentation», a-t-il relevé. Sur un autre registre, le SG de l'Union de wilaya de la puissante centrale syndicale, a souligné la nécessité d'engager, dans l'urgence, une réflexion pour désenclaver la wilaya qui ne suscite, a-t-il observé encore, aucun intérêt commercial de par sa position territoriale. «Si aucune réflexion n'est engagée dans l'urgence pour le désenclavement terrestre et maritime de la région, le faible tissu économique restant et le peu de flux commercial subsistant, seront voués à la déchéance et la délocalisation», prévient M. Ramdani. Si l'on se réjouit de la réalisation et du lancement de certains projets structurants à l'instar de la pénétrante Est-Ouest et la mise en service de la voie ferrée Thénia (Boumerdes) - Oued Aissi (Tizi Ouzou), l'Union de wilaya Ugta réitère, encore une fois, ses propositions sur l'extension de la voie ferrée et particulièrement de sa jonction avec le port d'Azzefoun pour lequel, a-t-il poursuivi encore, nous revendiquons la vocation commerciale. A l'effet, a-t-il conclu, de faciliter le transport et le transfert des voyageurs et des marchandises et d'être ainsi un levier principal de propulsion du développement.
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Posté Le : 03/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Mokhtari
Source : www.lnr-dz.com