Algérie

L'UGTA part en guerre



L'UGTA part en guerre
Abdelmadjid Sidi Said, secrétaire général de l'UGTA, est vraiment mal en point. Le fait que les syndicats autonomes gagnent chaque jour plus de crédibilité même aux yeux des pouvoirs publics ne l'agrée décidément pas.Abdelmadjid Sidi Said, secrétaire général de l'UGTA, est vraiment mal en point. Le fait que les syndicats autonomes gagnent chaque jour plus de crédibilité même aux yeux des pouvoirs publics ne l'agrée décidément pas.A tel point qu'il s'en est pris avec force à ces syndicats en donnant même l'impression qu'il est vraiment sur le pied de guerre. Abdelmadjid Sidi Said a en effet déclenché les hostilités en usant de propos assez crus contre ces syndicats qui commencent à lui faire de l'ombre et à son organisation.Lors d'une rencontre sur les syndicats arabes, organisée ces derniers jours à Alger, le chef de file de la centrale syndicale a notamment tiré à boulets rouges sur ces syndicats qui adressent des rapports périodiques à des organisations internationales du travail dans lesquels ils dénoncent l'attitude des pouvoirs publics s'agissant du respect du droit de l'exercice des libertés syndicales.Tout récemment, a fait savoir Sidi Said, "ces syndicats ont dénoncé des dispositions du projet relatif au code du travail qui sont en porte-àfaux avec les engagements internationaux de l'Algerie et les conventions internationales signées par le pays". Bien sûr Sidi Said a fait l'éloge de l'UGTA présentée comme étant une organisation patriotique et donc jalouse des intérêts du pays. Ainsi donc le patron de l'UGTA qui a longtemps fait profil bas par rapport à la montée en puissance des syndicats autonomes semble avoir changé de fusil d'épaule. Il adopte désormais un ton beaucoup plus offensif et cela s'est déjà remarqué.Ce changement de ton est certainement dû, comme relevé déjà par nombre d'observateurs, au fait que les syndicats autonomes ont enregistré ces dernières semaines pas mal d'acquis comme l'attestent les pouvoirs publics qui semblent avoir lâché du lest. En effet le gouvernement a promis de consulter les syndicats autonomes s'agissant du projet portant code du travail.Mohamed El Ghazi, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, qui a récemment reçu les syndicats autonomes, s'est fermement engagé sur cette question. Il répondait ainsi favorablement aux doléances de ces syndicats qui n'ont eu de cesse de dénoncer leur marginalisation par rapport, justement, à l'UGTA.Les syndicats autonomes reprochent aux pouvoirs publics de privilégier l'UGTA dans le dialogue social et c'est sans doute dans ce cadre que cette organisation est conviée à toutes les rencontres tripartites ou même bipartites.Les syndicats autonomes, qui ont longtemps pourtant revendiqué le droit d'assister à la tripartite, ont de tout temps reçu des réponses négatives car seule l'UGTA avait le droit exclusif de représenter le monde du travail. Une attitude en contradiction avec l'ampleur prise par les syndicats autonomes qui ont conquis du terrain alors que l'UGTA ne cessait de péricliter.Dans les secteurs de la Fonction publique, notamment ceux de la Santé et l'Education nationale, les syndicats autonomes ont en effet largement dépassé l'UGTA. En tout cas les récents engagements du ministre du Travail indiquent peut-être un changement de cap qui ne plait pas à l'UGTA ; d'où certainement cette attaque de Sidi Said.A tel point qu'il s'en est pris avec force à ces syndicats en donnant même l'impression qu'il est vraiment sur le pied de guerre. Abdelmadjid Sidi Said a en effet déclenché les hostilités en usant de propos assez crus contre ces syndicats qui commencent à lui faire de l'ombre et à son organisation.Lors d'une rencontre sur les syndicats arabes, organisée ces derniers jours à Alger, le chef de file de la centrale syndicale a notamment tiré à boulets rouges sur ces syndicats qui adressent des rapports périodiques à des organisations internationales du travail dans lesquels ils dénoncent l'attitude des pouvoirs publics s'agissant du respect du droit de l'exercice des libertés syndicales.Tout récemment, a fait savoir Sidi Said, "ces syndicats ont dénoncé des dispositions du projet relatif au code du travail qui sont en porte-àfaux avec les engagements internationaux de l'Algerie et les conventions internationales signées par le pays". Bien sûr Sidi Said a fait l'éloge de l'UGTA présentée comme étant une organisation patriotique et donc jalouse des intérêts du pays. Ainsi donc le patron de l'UGTA qui a longtemps fait profil bas par rapport à la montée en puissance des syndicats autonomes semble avoir changé de fusil d'épaule. Il adopte désormais un ton beaucoup plus offensif et cela s'est déjà remarqué.Ce changement de ton est certainement dû, comme relevé déjà par nombre d'observateurs, au fait que les syndicats autonomes ont enregistré ces dernières semaines pas mal d'acquis comme l'attestent les pouvoirs publics qui semblent avoir lâché du lest. En effet le gouvernement a promis de consulter les syndicats autonomes s'agissant du projet portant code du travail.Mohamed El Ghazi, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, qui a récemment reçu les syndicats autonomes, s'est fermement engagé sur cette question. Il répondait ainsi favorablement aux doléances de ces syndicats qui n'ont eu de cesse de dénoncer leur marginalisation par rapport, justement, à l'UGTA.Les syndicats autonomes reprochent aux pouvoirs publics de privilégier l'UGTA dans le dialogue social et c'est sans doute dans ce cadre que cette organisation est conviée à toutes les rencontres tripartites ou même bipartites.Les syndicats autonomes, qui ont longtemps pourtant revendiqué le droit d'assister à la tripartite, ont de tout temps reçu des réponses négatives car seule l'UGTA avait le droit exclusif de représenter le monde du travail. Une attitude en contradiction avec l'ampleur prise par les syndicats autonomes qui ont conquis du terrain alors que l'UGTA ne cessait de péricliter.Dans les secteurs de la Fonction publique, notamment ceux de la Santé et l'Education nationale, les syndicats autonomes ont en effet largement dépassé l'UGTA. En tout cas les récents engagements du ministre du Travail indiquent peut-être un changement de cap qui ne plait pas à l'UGTA ; d'où certainement cette attaque de Sidi Said.


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