Algérie

L'Ugta interpelle l'OIT



L'Ugta interpelle l'OIT
Elle a lancé un appel à cette instance internationale afin de contribuer au rétablissement de la paix en Palestine.Poursuivant son élan de solidarité avec le peuple meurtri de Ghaza, l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) multiplie les actions et les initiatives. Cette fois la Centrale syndicale a interpellé l'Organisation internationale du travail (OIT) pour, d'une part, dénoncer les actes ignobles commis en Palestine, mais également faire des suggestions sur le rôle que devrait jouer cette instance afin de mettre fin à cette horrible tragédie. Après le rassemblement de soutien organisé le 24 juillet dernier, qui a connu une forte mobilisation, l'Ugta et l'Organisation de l'unité syndicale africaine (Ousa) ont émis un appel à l'OIT, dans lequel elles ont souligné que «les institutions internationales doivent exiger, d'une part, la cessation de ces massacres, qui sont et demeurent des violations flagrantes des droits fondamentaux de l'homme et, d'autre part, la reconnaissance pour le peuple palestinien d'accéder à son droit légitime à la souveraineté dans son propre pays». L'Ugta et l'Ousa ont souhaité que «l'OIT lance un appel à toutes les parties impliquées, à tous les gouvernements, à l'ONU et à la communauté internationale de tout mettre en oeuvre pour parvenir par la négociation à un cessez-le-feu permanent, à la fin du blocus de Ghaza, tout en renouvelant la ferme détermination de notre Organisation à soutenir plus que jamais l'instauration d'un Etat palestinien souverain, doté d'une véritable dimension sociale».Les deux auteurs de l'appel, ont également espéré que «le directeur général dont nous connaissons les convictions en matière de justice sociale, du respect de la liberté et des droits de l'homme, car il est issu du mouvement syndical, usera de tous les moyens à sa disposition pour, non seulement témoigner la solidarité de notre organisation au peuple palestinien en général, et aux habitants de Ghaza, en particulier, mais aussi exhortera les mandants tripartites à jouer pleinement leur rôle» tout en soulignant leur totale volonté de coopération. Rappelant les actes ignobles commis en Palestine, et qualifié de «génocide», notamment «la mort de plus de 1000 civils en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées», l'Ugta et l'Ousa ont fait part des sentiments de solidarité des travailleurs algériens et africains à l'endroit du peuple palestinien, victime de massacres perpétrés par Israël.En ce qui concerne les activités syndicales nationales, la Fédération nationale des travailleurs de la santé (Fnts), a démenti formellement la démission collective de l'association des sages-femmes ainsi que celle des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation des structures de l'Ugta, comme rapporté par certains médias nationaux le 7 août dernier, et ont par conséquent, lancé des flèches à l'encontre des artisans de cette annonce sans les citer nommément, en l'occurrence Mounir Betraoui, l'ex-SG de la Coordination nationale des corps communs de la santé (Cncc) ainsi que Guerrouch Akila, l'ex-présidente du Syndicat national des sages-femmes, déchus tous les deux de leur fonctions par l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta). Il s'agit, selon le Fnts, d'une tentative de déstabilisation véhiculée par des intérêts personnels, dont le but est de créer un syndicat autonome. M.Aït Taleb Réda, le SG du Fnts, a rappelé que ces agissements interviennent «à la veille des négociations avec le ministère de la Santé», et qu'ils visent en premier lieu à déstabiliser la corporation. Car selon lui, les artisans de cette annonce rocambolesque ne bénéficient d'aucune crédibilité. A cet effet, le Syndicat national des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation (Snamar) a condamné fermement, par la voix de son SG, M.Sekkil Abdellah, ce genre d'annonce qu'il a qualifiée de «rumeurs fictives et mensongères, orchestrées de façon diabolique» ayant pour but de «tromper l'opinion publique». M.Sekkil a indiqué que les déclarations de ces derniers, faisant référence à M.Betraoui et Mme Guerrouch «ne les concerne qu'eux mêmes». Il a également tenu à préciser qu'il ne les considère pas comme des «dissidents» mais comme des «déviateurs». De son côté, Mme Chetti Rachida, SG par intérim du Syndicat national des sages-femmes, a déclaré qu' «à ce jour, nous n'avons reçu aucune démission collective». Par ailleurs, interrogé sur les raisons de ce «cafouillage», Mme Aiwaz Nadia, la représentante des sages-femmes, nous a fait savoir que «Mme Guerrouche a transgressé le règlement intérieur, et a même porté atteinte aux membres syndicaux». Elle nous signalera également qu'une série de campagnes de sensibilisation aura lieu dans les prochains jours, en guise de préparation pour la conférence nationale qui devrait se tenir en septembre prochain. La première destination sera la wilaya de Constantine le 18 août, Annaba le 19, Oran le 25, et pour le grand Sahara il sera regroupé à Biskra le 1er septembre. Pour les négociations qui devront avoir lieu avec le ministère de la Santé à partir du 20 août, notre interlocutrice nous a indiqué quelques revendications issues de leur plate-formes, à l'instar de «la révision du statut particulier» ainsi que la revalorisation du régime indemnitaire par l'attribution d'une prime de contagion. Par ailleurs, un syndicaliste du Snamar, nous a fait savoir que le but de l'annonce était de démontrer «une sortie par la grande porte» ce qui n'est pas le cas, car selon lui «ces derniers ont été déchus de leurs postes par l'Ugta bien avant leur annonce formulée le 7 août dernier».




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